Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : (( trente-cinq ans )) le tic-tac court, limpide, intrépide, contre l’échine qui se courbe. le temps se marque, un peu, contre ses ridules en coin des yeux.
statut civil : (( célibataire volage )) quelques amourettes, des relations éphémères. mais le cœur, lui, ne vibre que pour les mécaniques automobiles. romantique au cœur meurtri. elle qui se gave de roman et de poésie. se complait dans des aventures sans lendemain. cœur amoureux qu’elle fait se taire. d’un amour de jeunesse resté sans écho. à se battre contre ses sentiments.
occupation : (( mécanicienne principale de la scuderia ferrari )) elle est l’oeil de lynx. l’oreille d’or. elle connait chaque mécanique, chaque bruissement sourd. rien ne lui échappe.
adresse : (( 045, kangaroo point )) appartement impersonnel, à peine décoré. quelques cartons encore entassés dans un coin de placard, a attendre d’être ouvert. pas du genre à s’encombrer du matériel. pas du genre suffisamment casanière pour aimer prendre le temps de décorer l’endroit.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : on en parle en mp/discord
warning : fille-mère ; enfant non désiré ; déni de grossesse ; abandon ; mention de décès.
infos rp : moyenne de 500 - 1000 + mots (no pression) ; rp le weekend essentiellement.
RP SANS PRESSION.
langue : français uniquement.
couleur des dialogues : 0C4963
elle boit un café noir sans sucre chaque matin sous la douche. ; son réveil sonne toujours à 6h06. ; elle est allergique à la noix de coco et à l’ananas. ; elle est gauchère et contrairement aux dires, elle a une écriture limpide et soignée. ; elle écoute du rock et de la variété. ; elle possède plusieurs permis, voiture, moto, bateau et poids lourd. ; elle est propriétaire de plusieurs moto et d’une voiture triumph spitfire 1500FH verte sapin qu’elle a retapée avec son père. ; elle n’est pas du genre casanière et son appartement et plutôt impersonnel. ; elle est athée. ; elle fait un vœu avant chaque course de chacun des coureurs de l’écurie. ; elle prend des nouvelles de ses frères et soeurs une fois par semaine minimum. ; elle parle allemand couramment. ; elle est fan du coureur de formule 1 niki lauda.
Sms envoyé la veille : Je suis en journée off, est-ce que je peux passer chercher River demain à l’école ?, réponse affirmative reçue, l’école a été informée le matin même. C’est ainsi qu’elle se trouve là, au milieu des parents et de quelques nounous, un sachet de viennoiseries entre les doigts, observant les grilles encore fermées de l’école. Un peu de mouvement dans la cour, quelques gamins qui gambadent avant que l’autorité ne s’approche enfin des portes. Chacun se presse pour récupérer le marmot qui lui est attitré ; Presley les laisse faire, sachant que certains parents sont pressés. Elle, elle a du temps. Personne ne l’attend vraiment. La foule s’amenuise, elle s’avance finalement : « River Walker », annonce-t-elle quand on lui demande pour laquelle des têtes blondes elle est missionnée. Prénom annoncé, quelques secondes avant l’impact d’un petit corps contre ses hanches qui sautille. Elle en rit, Presley, de sa gaîté « bonne fin de journée », qu’elle articule tandis qu’elle est tirée par la main sans pouvoir contrôler le mouvement de ses pas. « Dis, dis, on va au parc ? », demande la fillette avec empressement, et il serait criminel de lui refuser ce plaisir. « Y’a quoi dans l'sachet ? », reprend-elle, remontant ses grands yeux contre le visage de sa marraine qui l’observe. Puis elle enchaîne, parle de sa journée d’école, lui raconte ses amitiés et ses découvertes. Ça l’amuse, Presley, l’innocence de l’enfance. Cependant, elle n’en a pas oublié sa première demande, dégaine son téléphone, elle aura bien du mal à taper à une main, clique sur la note vocale : « Heath, changement de plan, on se retrouve au parc, endroit habituel » annonce-t-elle tandis qu’on entend en arrière-plan la joie non-dissimulée de la fillette. Et peut-être qu’au fond, elle la remercie un peu intérieurement. Au moins, le parc lui évitera un face-à-face étrange chez Heath car depuis leur dernière soirée les deux amis ne sont pas réellement adressés la parole. Elle, elle avait fait du Presley, c’est-à-dire s’enfermer dans le travail et prendre la première opportunité pour fuir la ville, le GP en ligne de mire. Ça lui allait bien, dans le fond, de tout enterrer. De faire taire les émotions, de les éteindre. Ça marche comme ça, avec Presley. La raison protège toujours le cœur. « Dis, t’étais partie ? », demande une petite voix sur le chemin. Ça la coupe dans ses pensées, Presley. Ça la ramène un peu sur terre. Silence d’un instant, sourire doux qui remonte en coin « oh, je devais aller travailler loin, c’est comme ça quand on est une super-héroïne des voitures ! », répond-elle, avant de lui indiquer d’un mouvement de menton leur arrivée à destination. « Je te lâche la main mais tu ne t'éloignes pas », à peine prévenue, la fillette court déjà pour ramasser des fleurs qu’elle enfonce dans ses poches.
Les allées s’enchaînent et puis, soudain, la petite court largement plus vite vers une silhouette qui attend à côté des jeux pour enfants, son père. Semée par cette course effrénée, Presley ne peut que s’amuser au loin de cette scène, s’approchant des protagonistes. Sourire accroché aux lèvres « tu es bien trop rapide pour moi », qu’elle accorde à la gamine, bien trop fière de l’avoir abandonnée en haut de l’allée malgré ses recommandations de ne pas s’éloigner. Et puis, il y a un flottement. Parce que ses prunelles ne sont pas encore remontées contre le nouveau protagoniste, cherchant encore un peu de réconfort contre l’innocence enfantine. Pourtant, il faudra bien l’affronter. Faire face. Une inspiration, elle remonte finalement son regard dans la direction d’Heath, retrouve un bleu azur qu’elle a déjà maintes fois croisé. S’efforce de ne pas prolonger le croisement des prunelles et souffle un « salut », sous un sourire qui remonte encore contre les commissures de ses lèvres. « Je ne sais pas avec quoi tu la nourris, mais c’est une vraie pile électrique, tu le sais ça ? », lance-t-elle, plus pour lui permettre de se concentrer sur River, et éviter un face à face étrange, que pour avoir une véritable conversation sur le régime alimentaire de sa filleule.
MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
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rps : 27
pseudo : l'oisillon bleu.
id card : rpattz. avatar by mooncalf.
pronom irl : elle.
multicomptes : april.
âge : la lumière sur les vestiges du passé, mélancolie de l'élan de l'innocence où la prose est d'une saveur candide, légère. maturité des saisons, trente-six années où réalisme est source de vie.
statut civil : oisiveté des vents, solitude des terres, osmose des vagues, flammes ardentes des nuits. il a été ainsi avant que le myocarde ne baisse la garde. amour passionné, instants précieux avant que tout s'envole. coeur d'amertume de nouveau gelé avec pour seul berceuse de douceur, son enfant. célibataire, père d'une fillette de cinq ans.
occupation : ébène et ivoire, deux couleurs qui chorégraphient ses doigts sur l'instrument à cordes frappées. pianiste dont la carrière n'est plus qu'un souffle de poussière. barmanau sein du bar familial, reprise d'un rêve de la génération précédente.
intervention pnj : Je ne sais pas encore
warning : perte de sa petite amie. - parentalité.
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· Ven 20 Sep - 21:54
( childhood innocence )
tw: mention du décès de sa petite amie.
Ton regard d’encre perd de la luministe entre l’hésitation et l’envie qui sommeillent d’un seul bloc. Perpétuelle bataille qui ne peut se vaincre par le lâcher prise quelques fois. Tu le sais parce que le nombre de fois où tes doigts touchent le clavier de ton instrument s’écument au nombre de tes dix doigts. Les fois où tu joues pour accompagner ta gamine ne compte pas, jamais. Le silence du bar familial croule sous le silence des bruits alentours et de ta seule respiration. Calme avant la tempête de ce soir, comme chaque soir de week end. Ce matin là, ton paternel avait un rendez vous important avec un autre de vos partenaires en affaire. Tu lui as promis d’assurer le bon déroulement de la journée sur ton seul jour de congé. Ton vieux paternel a besoin d’avoir l’esprit serein, il le mérite. Tu as donc assuré toute matinée, une bonne grosse partie de l’après midi avant d’être rejoint par ta cousine avec qui tu as fini le travail. Cette dernière a dû partir pour assurer une heure de baby sitting auprès d’un ami. Solitude pour compagne habituelle depuis la disparition de Molly, elle t’entoure de son manteau de mutisme avant que tes doits de pianiste frôlent les touches ébène et ivoire.
Le bout de tes mains glissent en douceur sur la froideur des touches. Et puis ton portable bourdonne dans la poche arrière de ton jean noir. Tu le récupères en regardant le fameux message reçu. Presley. Le prénom de ta meilleure amie avec son émoji de cette voiture qui t’annonce le changement de programme. Une brève oeillade à ta montre, lui réponds par un autre émoji (celui du pouce levé) que tu les rejoins au parc bordant l’école de River. Tu quittes le bar en prenant soin de tout fermer avant de marcher en direction du parc public. Endroit coutumier à ton enfance, mais surtout à celui de ta fille. C’était l’un des endroits préférés de sa mère et tu essaies de lui faire partager cela à ta manière. Casquette sur le sommet de ta tignasse en bataille, mains dans les poches de ton caban de saison, tu marches d’un tranquille vers l’entrée du lieu public. Non l’air de jeux, tu peux déjà entendre les cris des enfants. Parmi eux, tu reconnais sans mal la silhouette de ta poupée qui te reconnaît de suite. Elle se met à courir avec rapidité vers toi et tu la réceptionnes dans tes bras, la hissant en hauteur pour la porter sur le coté. « Marraine c’est toi la championne de la vitesse, pas moi ! ». Dit elle en rigolant lorsque la Parrish vous rejoint.
Le silence perdure quelques secondes, ravivant le mal vivant présent l’autre soir lorsque Presley a laissé parler ses sentiments à ton égard. Tu la connais assez, assez pour savoir que sa gêne peut la mettre mal à l’aise. Ça fait un moment que vous ne vous êtes pas vu, tu veux juste des retrouvailles à l’ambiance légère, comme toujours. « Hey you mademoiselle mécano ! ». Lui réponds tu en la considérant d’un petit clin d’œil complice. Tu souris à ses propos, reportant également ton regard sur celui de River. « Des bonbons ! Et du chocolat chaud ! Papy dit que la bière c’est bon que pour tata Rae ! ». Elle ricane avant de resserrer ses petites menottes autour de ton cou. « On va à la balançoire papa ?! ». Tu opines du chef, en la reposant par terre pendant qu’elle trottine à moins de quelque mètres devant vous. « Alors, tu vois elle ne t’en veux pas. Je te l’avais dit non ? ». Dis-tu à ta meilleure amie en souriant.
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occupation : (( mécanicienne principale de la scuderia ferrari )) elle est l’oeil de lynx. l’oreille d’or. elle connait chaque mécanique, chaque bruissement sourd. rien ne lui échappe.
adresse : (( 045, kangaroo point )) appartement impersonnel, à peine décoré. quelques cartons encore entassés dans un coin de placard, a attendre d’être ouvert. pas du genre à s’encombrer du matériel. pas du genre suffisamment casanière pour aimer prendre le temps de décorer l’endroit.
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elle boit un café noir sans sucre chaque matin sous la douche. ; son réveil sonne toujours à 6h06. ; elle est allergique à la noix de coco et à l’ananas. ; elle est gauchère et contrairement aux dires, elle a une écriture limpide et soignée. ; elle écoute du rock et de la variété. ; elle possède plusieurs permis, voiture, moto, bateau et poids lourd. ; elle est propriétaire de plusieurs moto et d’une voiture triumph spitfire 1500FH verte sapin qu’elle a retapée avec son père. ; elle n’est pas du genre casanière et son appartement et plutôt impersonnel. ; elle est athée. ; elle fait un vœu avant chaque course de chacun des coureurs de l’écurie. ; elle prend des nouvelles de ses frères et soeurs une fois par semaine minimum. ; elle parle allemand couramment. ; elle est fan du coureur de formule 1 niki lauda.
Elle a ri, Presley, à la remarque de sa filleule. Elle aurait presque répondu que les pilotes sont les vrais champions de la vitesse, mais, pour une fois, elle se retient et prend le titre pour elle-même. Ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ? Sans elle, pas de performance. Qu’importe, elle chasse le travail de son esprit, bien que, même en jour off, un pied soit toujours ancré à l’atelier. Elle laisse son esprit vagabonder ailleurs, bien qu’il ne lui faille que quelques secondes pour retrouver les affres de sa gêne profonde. Mais la petite voix l’empêche de plonger dans ses pensées, d’en revenir à l’autre soir. Cette petite sait soigner ses entrées et semble toujours tomber au moment opportun. Encore une fois, Presley s’amuse de la vivacité d’esprit de l’enfant. « Et papy a bien raison ! », assure-t-elle en l’observant contre le cou de son paternel, toujours attendrie par leur complicité. Une nouvelle quête est prononcée par la princesse qui quitte rapidement les bras d’Heath pour trottiner en direction des balançoires, nouvelle direction de leur aventure au sein du parc. Et tandis qu’elle s’éloigne, elle se retrouve de nouveau en tête-à-tête avec lui. Absente un peu de son propre raisonnement, la voix de son meilleur ami comble l’espace et la rassure un peu, Presley, que tout soit comme avant. « Heath Walker, vous avez toujours raison ! », rétorque-t-elle amusée, tandis qu’elle pioche dans le sachet de viennoiseries avant d’ajouter : « Tu en veux ? J’en ai encore pris pour nourrir toute une famille, l’habitude d’avoir vécu avec six frères et sœurs. » Sachet tendu en direction de son meilleur ami, pendant qu’un croissant trône entre ses doigts, elle l’observe une fraction de seconde avant de reporter ses prunelles sur River, qui semble visiblement avoir atteint le but de son périple.
« Tiens, je crois bien que nous sommes arrivés à destination ». Elle prend une bouchée du croissant, qu’elle coince ensuite entre ses dents, et s’approche de la balançoire afin de donner les premiers élans à sa filleule. « Plus haut marraine ! », lance-t-elle. « Maintenant, je crois que tu sais faire. En avant, en arrière. Et si tu as besoin d’un coup de pouce, appelle marraine Presley ! », ajoute-t-elle à la gamine dont les cheveux volent désormais au vent. Avec un sourire amusé, elle l’observe un instant tout en s’installant légèrement sur le côté, à bonne distance pour rester proche au besoin. « Et sinon, quoi de nouveau ? Tout va bien de ton côté ? », demande-t-elle, remontant ses prunelles contre les lignes droites de la mâchoire de son meilleur ami. Il n’en faut pas longtemps à son cerveau pour repenser aux mots qu’elle lui a dit. Tente de faire taire la petite voix qui murmure dans son esprit. Réfléchissant aux différentes discussions qu’elle a pu avoir avec Alma et Jace, se dit sans doute que ce n’est ni le lieu, ni le moment pour aborder le sujet. Elle ressent tout de même une petite pointe piquer au cœur, sensation qu’elle tente de refermer sur elle-même, détournant ses prunelles vers la contemplation du paysage plutôt que vers les courbes du visage d’Heath.
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statut civil : oisiveté des vents, solitude des terres, osmose des vagues, flammes ardentes des nuits. il a été ainsi avant que le myocarde ne baisse la garde. amour passionné, instants précieux avant que tout s'envole. coeur d'amertume de nouveau gelé avec pour seul berceuse de douceur, son enfant. célibataire, père d'une fillette de cinq ans.
occupation : ébène et ivoire, deux couleurs qui chorégraphient ses doigts sur l'instrument à cordes frappées. pianiste dont la carrière n'est plus qu'un souffle de poussière. barmanau sein du bar familial, reprise d'un rêve de la génération précédente.
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· Lun 23 Sep - 9:10
( childhood innocence )
tw: aucun.
Le poids plume de ta gamine dans un bras, ses bras se resserrant autour de ton cou. Elle ricane avec légèreté, davantage encore lorsqu’elle est en présence de personnes qui l’ont toujours accompagné. Elle laisse sa précocité derrière la porte, profitant de son innocence d’enfance qui défile trop vite. Six ans, déjà que tout à changé. Pour elle pour toi mais tu batailles chaque jour pour cela. Tu secoues la tête amusé lorsque ta petite poupée répète les propos de son grand-père. Ton père est un Walker né, il n’a pas la langue dans sa poche et Raeve a hérité de ses gênes à n’en pas douter. River te demande de faire un peu de balançoire et tu la poses par terre pendant qu’elle trottine non loin de vue en direction du terrain de jeux. Tu en profites pour dire à ta meilleure amie que tu avais raison, que jamais River ne lui tiendrait rigueur de son absence. D’ailleurs, elle agissait de la même manière avec son parrain, Rafael qui était aussi dans le domaine de la F1. « Toujours ? Je n’en sais rien, parfois je préférais me tromper crois moi … ». Lui confies-tu en un sourire qui se camoufle dans un soupire. L’intonation riante de la Parrish donne la cadence de la légèreté profonde de votre complicité vieille de plusieurs années. Le paquet de viennoiseries sous ton nez, elle t’en propose. Et comme toujours, elle a vu gros, toujours lorsqu’il s’agit de sa filleule.
Tu sors une main de l’une de tes poches avant d’en prendre un et un manger un morceau. « C’est un avantage, j’avais la dalle de toute manière. Merci bien Pres’ ! ». tu souris alors que vous marcher en direction des balançoires déjà prisés par les gamins du quartier. Habitué au roulement, ta fille fait la queue derrière une autre gamine et oeuvre de patience. Rapidement c’est à son tour de monter sur la balançoire et c’est fluidité des gestes entre les deux filles évoque à ton esprit de doux vestiges antérieurs - qui subsistent encore au présent. « Merci ! ». S’exclame River tout en continuant à balancer ses jambes d’avant en arrière pour prendre de l’élan au fur et à mesure. A nouveau les mains dans les poches de ta veste de saison, le clair de tes iris se borde à l’horizon des mouvements de ta gamine. Tu entends la question coutumière de Presley, comme si de rien était, comme si cette fameuse soirée n’avait jamais eu lieu. La ligne à tenir demeure la normalité en vue du lieu où vous êtes. « Pas de grandes aventures ou exploits à raconter pour être franc, la routine d’un papa célibataire et le boulot … et toi alors ? ». Lui demandes-tu en posant ton regard sur elle. Tu as remarqué qu’elle évitait de trop t’observer, mal à l’aise sans doute ?
âge : (( trente-cinq ans )) le tic-tac court, limpide, intrépide, contre l’échine qui se courbe. le temps se marque, un peu, contre ses ridules en coin des yeux.
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elle boit un café noir sans sucre chaque matin sous la douche. ; son réveil sonne toujours à 6h06. ; elle est allergique à la noix de coco et à l’ananas. ; elle est gauchère et contrairement aux dires, elle a une écriture limpide et soignée. ; elle écoute du rock et de la variété. ; elle possède plusieurs permis, voiture, moto, bateau et poids lourd. ; elle est propriétaire de plusieurs moto et d’une voiture triumph spitfire 1500FH verte sapin qu’elle a retapée avec son père. ; elle n’est pas du genre casanière et son appartement et plutôt impersonnel. ; elle est athée. ; elle fait un vœu avant chaque course de chacun des coureurs de l’écurie. ; elle prend des nouvelles de ses frères et soeurs une fois par semaine minimum. ; elle parle allemand couramment. ; elle est fan du coureur de formule 1 niki lauda.
Presley, elle a l’impression que son cœur dans sa poitrine s’entend à des milles à la ronde. Comme un tambour dans une fanfare, le son s’échappe, tonnant à tue-tête. Elle est mal à l’aise, Presley. Elle l’est rarement. Il lui en faut beaucoup pour l’être, surtout auprès de ceux qui, habituellement, l’apaisent. Mais son regard fuit. Il s’étiole, s’échappe contre les paysages puis retombe sur les silhouettes floues des bambins qui courent à droite et à gauche. L’innocence est belle, songe-t-elle. Un sourire s’étire à la commissure de ses lèvres, presque mélancolique, légèrement subtil. La voix d’Heath la cueille dans ses pensées tandis que ses doigts arrachent la peau de ses ongles. « Le boulot, des monoplaces à superviser. Des pilotes qui me les mettent dans le mur ou qui veulent me prouver qu’ils peuvent pousser mes voitures au-delà de leurs performances. La routine chez Ferrari. Rien d’anormal. » Répond-elle, haussant légèrement les épaules, bien qu’un peu amusée par l’ironie de cette routine que beaucoup jugeraient incroyable. Et durant tout ce temps, ses prunelles n’ont pas bougé. Elle ne l’a pas regardé, Presley. Elle fuit, d’une certaine manière. Comme elle a fui cette nuit-là. Parce qu’elle a l’impression que ses iris vont beugler ses sentiments, dégouliner d’émotions. Qu’on pourra lire en lettres claires dans ses prunelles cuivrées qu’elle est éprise de lui. Qu’elle ne pourra plus cacher l’inévitable vérité qu’elle lui a dévoilée avec une dose d’ivresse de courage ― ou de vin rouge. « Et le célibat. Rien d’anormal non plus. » Phrase qui lui échappe. Rebondis peut-être sur la précision, papa célibataire, d’Heath.
La brune observe la gamine de son meilleur ami qui bat des jambes d’avant en arrière sur la balançoire, s’amuse de ce spectacle. « Elle s’en sort bien ! » Commente-t-elle pour meubler un possible silence, préférant sans doute éviter qu’il s’installe. Et puis elle songe de nouveau, Presley. Aux discussions avec Jace. Avec Alma. Elle n’est pas à l’aise, Presley. Dans cet entre-deux. À ne plus savoir comment jongler avec son amitié et ses sentiments. « Ce que j’ai dit la dernière fois. T'es pas obligé de répondre. Je comprends. Si tu réponds pas. » Mots presque chuchotés, à peine audibles. Pas loin d’une pensée qui aurait dû rester muette. Mais elle sait, Presley, que l’ouïe du musicien l’aura captée. Elle en aurait presque la mâchoire qui se crispe, la douce. Presley, elle est douée avec les gens sur bien des plans. L’amitié, le professionnel. Elle est bienveillante, elle est solaire. Elle fédère. Mais quand il s’agit de mettre en jeu des sentiments plus grands, généralement, elle prend la poudre d’escampette. Pas pour rien qu’elle est encore célibataire. Qu’elle se cache derrière son métier, derrière les allers-retours entre le monde entier et Brisbane. Un instant de silence. Pensée qui s’égare sans doute, sur elle, sur lui, sur tout. Confusion de sentiment, d’opposition, de question sans réponse. Une inspiration, tourne légèrement la tête en direction de son meilleur ami, prunelles qui s’apposent, enfin, sur lui tandis qu’elle hausse une épaule accompagnée d’un léger sourire. « On sera toujours les mêmes, bloqués dans une cave à vin, avec des rides en plus, cela dit. » Qu’elle souffle un poil nostalgique de ces années où leur unique préoccupation était sans doute de refaire le monde. Mais le monde, lui, a bien changé depuis. Leur a déjà tant retiré. À lui, plus qu’à elle sans aucun doute. Un mouvement de tête, le regard s’évade, encore, se repose contre River qui laisse la balançoire ralentir, visiblement consciente de la petite queue d’enfants qui attendent patiemment leur tour.
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âge : la lumière sur les vestiges du passé, mélancolie de l'élan de l'innocence où la prose est d'une saveur candide, légère. maturité des saisons, trente-six années où réalisme est source de vie.
statut civil : oisiveté des vents, solitude des terres, osmose des vagues, flammes ardentes des nuits. il a été ainsi avant que le myocarde ne baisse la garde. amour passionné, instants précieux avant que tout s'envole. coeur d'amertume de nouveau gelé avec pour seul berceuse de douceur, son enfant. célibataire, père d'une fillette de cinq ans.
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· Jeu 10 Oct - 10:46
( childhood innocence )
tw: aucun.
Les perles azuréennes héritées de ta figure maternelle, se perdent sur l’horizon du parc. Une ligne légèrement grisâtre qui tranche avec les couleurs plus claires d’un ciel parsemé de nuages encore blancs. La température est à l’image de ton esprit te semble-t-il, du mois en profondeur si on peut le dire ainsi. Tu récites les mêmes propos que tu donnes à ta soeur en ce qui concerne les nouvelles, celle d’une routine que tu t’emplois à vivre. La nouveauté réside surtout autour du monde de ta fille et c’est déjà pas mal. Alors c’est tout naturellement que tu retournes la question à la Parrish. Par son métier, les surprises surgissent d’elles-mêmes quand bien même tu sais qu’elle pare à toute éventualité. Tu reportes légèrement ton regard sur Presley lorsqu’elle te raconte sa propre routine. Son attitude éternellement si similaire à celle qu’elle a toujours adopté, de sa posture à son langage. Si tu la toises, elle s’emploie avec ferveur à éviter ton regard. Regard qu’elle a toujours soutenu en tout temps, en toutes situations aussi. Elle prends la fuite pour ne pas faire face, mettre certainement cela sur le compte de l’erreur ou tout simplement parce que ton silence lui pèse ? Tellement d’hypothèses sont possible mais tu ne veux pas mettre à mal une personne si précieuse à ton existence. Vous vous êtes toujours dit les choses, c’est souvent d’ailleurs l’audace de la brune qui mettait les pieds dans le plat là où tu étais plus diplomate.
Sa seconde réplique est assez audible pour que tu puisses l’entendre. Elle semble faire écho à tes mots sur le célibat même si tu sais qu’elle lui a échappé. D’ailleurs, elle rebondit en recentrant la discussion sur River. Cette dernière continue de gagner en élan tout en riant aux éclats, chantonnant une chanson de l’une de ses émissions préférées. « Elle est débrouillarde, apprend vite trop vite parfois … ». Lui réponds-tu tout en conservant les mains dans tes poches où l’alliance à ton annulaire gauche te rappelle au bon et tendre souvenirs de Molly. Le silence de la discussion n’est pas pesante de ton coté, certainement que de celui de ta meilleure amie, le cerveau bouille de réflexion. Tu la connais assez pour en être certain. Seuls vibrent les rires de ta puce et les cris des enfants aux alentours de l’air de jeux. Les paroles prononcées sont entendues, révélant que tu ne faisais pas erreur. Les vestiges de l’autre soir provoquent un malaise qui à l’image d’une épée de Damoclès entrave votre amitié. Relation de longue date sur laquelle personne n’aurait parié, personne. Parenthèse antérieur qui s’ouvre sur cette fameuse soirée dans la cave à vin ou elle n’a cessé de parler pour obtenir ne serait ce que quelque mots de toi. Cette pensée t’arrache un rictus mi amusé, mi mélancolique qui se fane doucement.
« J’ai pas oublié ce que tu as dit la dernière fois. Tu es partie avant que je ne prononce le moindre mot, Presley. ». mention de ton prénom dans ton intégralité, celui que tu emplois seulement lorsque tu es sérieux. River ralenti son élan tout en jetant un coup d’oeil à la queue qui s’est encore un peu plus agrandit depuis qu’elle est monté sur la balançoire. Le brunette descend, tout venant prendre ta main. « On peut faire un tour au toboggan ? ». Tu hoches la tête en souriant alors qu’elle trottine doucement en direction de l’autre jeu. Tu remets ta main dans ta poche, avant de poursuivre de ta voix calme. « ça dure depuis combien de temps ? ». Une interrogation qui pique ta curiosité. Depuis combien de temps ta meilleure amie éprouve-t-elle des sentiments à ton égard ? Les émotions, tu les brimes depuis presque six ans. Elle n’existe que pour ta gamine, le reste n’est qu’une façade que tu dépeins à ton entourage pour ne pas les inquiéter plus que cela.
âge : (( trente-cinq ans )) le tic-tac court, limpide, intrépide, contre l’échine qui se courbe. le temps se marque, un peu, contre ses ridules en coin des yeux.
statut civil : (( célibataire volage )) quelques amourettes, des relations éphémères. mais le cœur, lui, ne vibre que pour les mécaniques automobiles. romantique au cœur meurtri. elle qui se gave de roman et de poésie. se complait dans des aventures sans lendemain. cœur amoureux qu’elle fait se taire. d’un amour de jeunesse resté sans écho. à se battre contre ses sentiments.
occupation : (( mécanicienne principale de la scuderia ferrari )) elle est l’oeil de lynx. l’oreille d’or. elle connait chaque mécanique, chaque bruissement sourd. rien ne lui échappe.
adresse : (( 045, kangaroo point )) appartement impersonnel, à peine décoré. quelques cartons encore entassés dans un coin de placard, a attendre d’être ouvert. pas du genre à s’encombrer du matériel. pas du genre suffisamment casanière pour aimer prendre le temps de décorer l’endroit.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
trigger : on en parle en mp/discord
warning : fille-mère ; enfant non désiré ; déni de grossesse ; abandon ; mention de décès.
infos rp : moyenne de 500 - 1000 + mots (no pression) ; rp le weekend essentiellement.
RP SANS PRESSION.
langue : français uniquement.
couleur des dialogues : 0C4963
elle boit un café noir sans sucre chaque matin sous la douche. ; son réveil sonne toujours à 6h06. ; elle est allergique à la noix de coco et à l’ananas. ; elle est gauchère et contrairement aux dires, elle a une écriture limpide et soignée. ; elle écoute du rock et de la variété. ; elle possède plusieurs permis, voiture, moto, bateau et poids lourd. ; elle est propriétaire de plusieurs moto et d’une voiture triumph spitfire 1500FH verte sapin qu’elle a retapée avec son père. ; elle n’est pas du genre casanière et son appartement et plutôt impersonnel. ; elle est athée. ; elle fait un vœu avant chaque course de chacun des coureurs de l’écurie. ; elle prend des nouvelles de ses frères et soeurs une fois par semaine minimum. ; elle parle allemand couramment. ; elle est fan du coureur de formule 1 niki lauda.
Presley, tempête. Impétueuse. Cataclysme. Elle n’a jamais eu la langue si fragile. Jamais les mots n’ont été si fébriles. La diplomatie, la droiture, elle les conserve pour son travail. Dans sa vie, elle rafle tout. La vie, le monde. Pourtant, aujourd’hui tout est calme plat. Quelques rires, parfois, piquent contre ses lippes. Sourires qui remontent à l’épiderme qui se tend en observant River. « Elle sait ce qu’elle veut. » Réplique-t-elle aux paroles du brun, prunelles rivées sur le groupe d’enfants qui s’attroupent autour des balançoires. Tentative vaine de faire dévier la tourmente de son encéphale qui tourne encore et encore. Mille-et-un pas à la seconde dans le crâne. Cerveau qui roule. Prunelles qui fuient tandis que l’ouïe se tend. Que les mots percent puis viennent fracasser l’esprit avant de se frayer un chemin jusqu’au cœur pour lui faire rater des battements. Émotions qui picorent contre le myocarde. Les lèvres veulent se délier mais les mots sont coupés avant leur naissance. La douce gamine chemine vers une nouvelle quête. Presley pourrait presque en profiter pour se faufiler dans une brèche. Détourner la conversation. Parler de tout, de rien, du temps. Mais le brun, lui, interroge. Une fois de plus. Comme ce soir où il s’est demandé pourquoi elle n’avait personne dans sa vie. Pourquoi ses relations ne sont que des rencontres éphémères qui durent un temps avant de s’étioler. Presley inspire. Observe la gamine qui monte les manches du toboggan pour se laisser glisser. Sourit, légèrement. Ferme les paupières un instant, se dit sans doute qu’elle pourrait simplement se lancer ; tout déballer et attendre que la tempête passe. Que la pluie tombe et que le soleil revienne. Elle l’a déjà fait, avec lui. Tout déballer. Mettre les pieds dans le plat, sa spécialité, comme il le lui dit souvent si bien.
« Heath. » Prénom qu’elle a presque murmuré ― aveu de faiblesse du cœur. « Je ne deale pas très bien le silence. » Ajoute-t-elle sans vraiment avoir besoin de le convaincre sur ce point. Il le sait, il la connait depuis le temps. Elle, elle a besoin de mouvement, de bruit, de monde pour fonctionner. Le vide, le rien, le tic-tac des montres qui résonnent en écho, ça a toujours tendance à l’angoisser. Ce n’est pas pour rien qu'elle aime passer du temps près des pistes de courses, qu'elle s'endort systématiquement avec un fond sonore et que la musique dans sa voiture est ― souvent ― au-dessus du volume recommandé. Pourtant, depuis le début de rencontre, c’est elle qui impose les silences. Elle qui marque des pauses qui tranchent drastiquement avec son soleil habituellement si bruyant. Soudain, dans un élan, elle remonte, enfin, ses prunelles vers le visage d’Heath. Lèvres qui s’étirent et remontent en coin avec pudeur tandis que langue passe contre les lippes une fraction de seconde avant de les laisser se délier lentement.
« Quelque temps. » Elle hésite, marque une très courte pause, puis soupire légèrement. « Disons que je n’en avais sans doute pas conscience avant que tu ne rencontres Molly. » La phrase est dite, lancée entre deux flots de pensées invasives qui brouille un peu son esprit. Ça chantonne un peu fort dans son encéphale. Tanpis, elle est lancée maintenant. Épaule légèrement haussée. « Mais vous étiez faits l’un pour l’autre. Puis, le reste de l’histoire, tu la connais. T’étais heureux alors, c’était suffisant. » Son regard s’embrume un peu, émotion qu’elle chasse d’un revers de paupière rapide. Le coeur rate quelques battement. Dysharmonie. La voix vacille un peu mais elle reprend, tout de même. « La dernière fois, tu m’as demandé pourquoi je ne m’engage dans aucune relation durable. T’imagines bien qu’aucune histoire ne tient vraiment sur ce genre de vestige. Mais bon, mon travail est prenant alors ça aide pour les excuses à Noël, quand une énième tante demande pourquoi le bel Anglais de l’an dernier n’est plus des fêtes de famille. Ou quand grand-mère me dit qu’elle serait heureuse même si je lui ramène une petite-amie, comme elle dit. Tant de cœurs épuisés. Tant d’espoirs brisés. Que veux. C’est tout, c’est comme ça. » Puis elle se tait. Une fois encore, elle laisse le silence l’étreindre. Parce qu’elle ne sait plus comment faire pour s’exprimer. Pourtant, elle a tant de choses sur le cœur, Presley. Tant d’émotions qui battent contre son myocarde. Mais elle se tait. Tout cet émoi, ça l’épuise. Ça la rend fébrile. Elle l’aime, c’est comme ça. Mais elle ne sait plus comment gérer. Jusqu’ici, elle pouvait encore faire semblant de rien ; maintenant, elle ne sait plus quoi dire.
MEMBRE ☆ midnight love i'm not your consolation prize
paper rings
messages : 340
rps : 27
pseudo : l'oisillon bleu.
id card : rpattz. avatar by mooncalf.
pronom irl : elle.
multicomptes : april.
âge : la lumière sur les vestiges du passé, mélancolie de l'élan de l'innocence où la prose est d'une saveur candide, légère. maturité des saisons, trente-six années où réalisme est source de vie.
statut civil : oisiveté des vents, solitude des terres, osmose des vagues, flammes ardentes des nuits. il a été ainsi avant que le myocarde ne baisse la garde. amour passionné, instants précieux avant que tout s'envole. coeur d'amertume de nouveau gelé avec pour seul berceuse de douceur, son enfant. célibataire, père d'une fillette de cinq ans.
occupation : ébène et ivoire, deux couleurs qui chorégraphient ses doigts sur l'instrument à cordes frappées. pianiste dont la carrière n'est plus qu'un souffle de poussière. barmanau sein du bar familial, reprise d'un rêve de la génération précédente.
intervention pnj : Je ne sais pas encore
warning : perte de sa petite amie. - parentalité.
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· Dim 20 Oct - 11:45
( childhood innocence )
tw: mention de décès, de deuil.
Le vent fait balancer les branches en une danse redondante, toujours les mêmes mouvements. Tes iris claires observent l’horizon qui se pare d’une couleur grisâtre, à l’image d’un ciel londonien, une ville où tu as été de passage de nombreuses fois. Bribe d’un antérieur où les voyages rimaient avec l’adoration d’une musique qui te faisant encore vibrer de l’intérieur. Tu hoches la tête tout en laissant un rire presque soufflé entre tes lèvres alors que tu entends les paroles de la jeune brune. Ouais, River c’est ce qu’elle veut parce qu’elle a une vision du monde trop précoce pour son âge. Son enseignante a été l’une des dernières surprise, pour ton entourage c’est devenu une habitude avec laquelle il compose. Ta fille s’adapte à tout, un attrait de ta personnalité dont elle a hérité très certainement. La gamine remonte l’échelle en bois pour une énième glissade lorsqu’une fois arrivé en bas, elle commence à bavarder avec une de tes amies de l’école.
Et puis le temps s’égraine et avec lui un silence dans le filon de la conversation. Cette dernière rebondit par tes paroles prononcés un peu plus tôt lorsque tu demandes à ta meilleure amie depuis combien de temps. Combien de temps à taire des sentiments à ton égard ? Combien de temps à agir ainsi alors qu’elle était juste à ton coté, tous les jours, à chaque instant. De près comme de loin. Et puis elle murmure ton prénom, toujours le diminutif car elle sait que tu as en horreur ton appellation de baptême, puis elle pose le constat. Celui du silence qu’elle peine à supporter quand bien même elle a pris l’habitude de ton coté avec votre amitié. Tu peux comprendre qu’elle avait besoin d’une réaction quelconque de ta part. La vérité c’est seulement que tu as été surpris de la prononciation de ses mots. Sa déclaration à remis beaucoup de choses en question, les a réveiller également. Après la mort de Molly, tu t’es éteint d’une certaine manière sans pour autant que la gent féminine ne s’empêche de te charmer. Des avances auxquelles tu es resté hermétique. Comment peut on aimé à nouveau après avoir tout perdu — ou presque.
Tu sens son regard sur toi, et tu rencontres le sien avec l’aisance simple et naturelle qui a toujours été possible entre vous. Tu es silencieux mais à l’écoute de la Parrish. Tu as besoin de savoir, de comprendre aussi. Ses propos transpirent la sincérité mais également cette difficulté de se mettre à nu. De dévoiler ce qu’elle a caché au plus profond de son être depuis tellement d’années finalement. Avant que tu ne rencontres la mère de River, tu as toujours perçu Presley comme la seule femme capable de te faire ressentir autant d’émotions. Vous avez toujours partagés tous les deux, où que vous soyez au quatre coins du monde. Le globe n’est pas une limite pour vous, bien au contraire. Tu comprends désormais certains de ces agissements, de ses réponses, de l’émotion cuisante et profonde qui se jouait parfois dans ses yeux. Tu t’en veux de n’avoir rien vu, de ne pas avoir perçu cela avant. Tu étais tellement centré sur la perte, le deuil de Molly et ta fille que tu n’as strictement rien vu. Tu soupires légèrement, sans le moindre bruit alors que les cris des enfants ne troublent le silence qui étreint pour votre discussion. « On a des choses à poser, Pres’ si tu veux mon avis. ». Lui dis-tu en la regardant avant de venir chercher sa main et de la presser doucement. « C’est pas le meilleur endroit pour discuter, mais on doit le prendre le temps de se dire les choses. ». Tu lèves sa main jusqu’à tes lèvres pour déposer un baiser avant de la lâcher pour aller retrouver River qui semble chercher quelque chose par terre. « Papa, j’ai perdu mon bracelet ! »
âge : (( trente-cinq ans )) le tic-tac court, limpide, intrépide, contre l’échine qui se courbe. le temps se marque, un peu, contre ses ridules en coin des yeux.
statut civil : (( célibataire volage )) quelques amourettes, des relations éphémères. mais le cœur, lui, ne vibre que pour les mécaniques automobiles. romantique au cœur meurtri. elle qui se gave de roman et de poésie. se complait dans des aventures sans lendemain. cœur amoureux qu’elle fait se taire. d’un amour de jeunesse resté sans écho. à se battre contre ses sentiments.
occupation : (( mécanicienne principale de la scuderia ferrari )) elle est l’oeil de lynx. l’oreille d’or. elle connait chaque mécanique, chaque bruissement sourd. rien ne lui échappe.
adresse : (( 045, kangaroo point )) appartement impersonnel, à peine décoré. quelques cartons encore entassés dans un coin de placard, a attendre d’être ouvert. pas du genre à s’encombrer du matériel. pas du genre suffisamment casanière pour aimer prendre le temps de décorer l’endroit.
intervention pnj : Oui
pronom perso : elle
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warning : fille-mère ; enfant non désiré ; déni de grossesse ; abandon ; mention de décès.
infos rp : moyenne de 500 - 1000 + mots (no pression) ; rp le weekend essentiellement.
RP SANS PRESSION.
langue : français uniquement.
couleur des dialogues : 0C4963
elle boit un café noir sans sucre chaque matin sous la douche. ; son réveil sonne toujours à 6h06. ; elle est allergique à la noix de coco et à l’ananas. ; elle est gauchère et contrairement aux dires, elle a une écriture limpide et soignée. ; elle écoute du rock et de la variété. ; elle possède plusieurs permis, voiture, moto, bateau et poids lourd. ; elle est propriétaire de plusieurs moto et d’une voiture triumph spitfire 1500FH verte sapin qu’elle a retapée avec son père. ; elle n’est pas du genre casanière et son appartement et plutôt impersonnel. ; elle est athée. ; elle fait un vœu avant chaque course de chacun des coureurs de l’écurie. ; elle prend des nouvelles de ses frères et soeurs une fois par semaine minimum. ; elle parle allemand couramment. ; elle est fan du coureur de formule 1 niki lauda.
Le monde aurait pu s’arrêter de tourner, les astres auraient pu s’entrechoquer, les rivières auraient pu cesser de couler qu’elle n’en aurait rien su, Presley, parce que son cœur bat trop fort dans sa poitrine, que son encéphale réfléchit trop vite pour qu’elle puisse se connecter à la réalité. Et parce qu’elle s’est perdue, là, au milieu des prunelles azuréennes. Dentition qui mord légèrement les lèvres, laisse une trace de vermillon en pointe. Parfois, elle a l’impression d’avoir encore seize ans. De ressentir le trac et l’insouciance de son innocence. Des premiers émois, des premiers chagrins. De ses sentiments qui ont, toujours, pris beaucoup de place, qu’importe leur origine, d’amitié ou d’amour. Le soleil amplifie tout. Sans doute que ça la rendait un peu unique, Presley. Dans la pénombre de l’adolescence. Et aujourd’hui encore, ça fait d’elle un être singulier. Même si, parfois, elle se maudit de ressentir tout ce flot d’émotions. D’être si sensible au monde qui l’entoure. De ne se complaire que dans un brouhaha constant qui l’empêche d’être seule avec elle-même. D’autres diront qu’elle n’aime simplement pas la solitude. Mais elle fait simplement taire les complaintes d’un cœur qui aimerait tant aimer à la manière dont il aime. Sans doute un peu trop, bien qu’il paraît que l’on n’aime jamais assez. À se complaire dans des rencontres sans lendemain, dans des relations sans intérêt, pour combler un vide trop grand. Si intense. Pourtant, elle n’a jamais manqué d’amour, Presley. Elle a toujours été entourée. Bien qu’elle ait été abandonnée à la naissance, ça ne l’a jamais vraiment marquée. Parce qu’elle a une famille bien remplie. Des parents aimants, une tripotée d’ami.e.s, une fratrie incroyable. Mais, plus profondément enfoui, elle a ce besoin viscéral d’aimer et d’être aimée pour celle qu’elle est. Prunelles rivées dans le bleu d’Heath, elle sourit légèrement, Presley. De ses sourires en coin, légèrement brisés. Qui sentent la nostalgie. Qui transcendant de vérité et d’émotivité.
Il répond. Pragmatique qu’il est. Tant qu’il l’a toujours été des deux. Tandis qu’elle sent le contact, léger puis appuyé de ses doigts contre sa main qu’il presse désormais. Elle ne bouge pas, Presley. Pas la moindre mobilité en latence. L’écoute, toujours. Le regard répond pour elle à l’affirmative. Que peut-elle bien ajouter d’autre en réalité ? Rien, qui ne puisse s’immiscer dans la conversation désormais clôturée. Échine qui se courbe, un peu, contre la sensation des lèvres qui viennent embrasser le derme de la sénestre. La brune observe, silencieuse. Le cerveau balbutie dans sa boîte crânienne. Comme elle déteste cela, Presley, de perdre pied. De n’avoir aucun contrôle envers le cœur qui bat dans sa poitrine ; et ne dites pas à Heath qu’il n’aide en rien. Tandis qu’il lâche sa main, elle reste là. À fixer l’horizon désormais. À ressasser celle et ceux qu’elle n’a jamais su aimer. Elle en aurait presque des regrets, Presley. D’avoir façonné des relations sur des échos de brisures. Paupières qui ferment un instant la contemplation. Elle inspire, souffle. C’est qu’elle ne veut pas laisser son émotivité la contrôler. Et puis, un drame se joue à côté, visiblement l’enfant a perdu un bien précieux. Quelques secondes passent. Sans doute a-t-elle récité toutes les pièces composant la dernière monoplace de la scuderia pour s’ancrer dans la réalité. Un mouvement, elle s’approche.
« Je suis sûre qu’on va le retrouver. » qu’elle assure à la gamine d’une voix rassurante et douce en s’approchant d’Heath et River. Prunelles rivées sur le sol, à la recherche d’un indice qui leur permettrait de retrouver le bijou égaré. Elle s’éloigne un peu, fait des pas dans l’une et l’autre direction. Oubliant un peu les émois qui la contrôlent. Un mode un peu auto-pilote. Comme pour que le cœur cesse de parler et que la raison puisse gagner. Contourne les toboggans. Enquête même auprès des autres gamins. Peut-être que l’un d’eux l’aura ramassé, qui sait ? En tout cas, ça fonctionne. Le cœur a cessé de fonctionner en dehors de sa fonction vitale, et la raison a repris la fonction pilote. Bien joué, capitaine.
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pseudo : l'oisillon bleu.
id card : rpattz. avatar by mooncalf.
pronom irl : elle.
multicomptes : april.
âge : la lumière sur les vestiges du passé, mélancolie de l'élan de l'innocence où la prose est d'une saveur candide, légère. maturité des saisons, trente-six années où réalisme est source de vie.
statut civil : oisiveté des vents, solitude des terres, osmose des vagues, flammes ardentes des nuits. il a été ainsi avant que le myocarde ne baisse la garde. amour passionné, instants précieux avant que tout s'envole. coeur d'amertume de nouveau gelé avec pour seul berceuse de douceur, son enfant. célibataire, père d'une fillette de cinq ans.
occupation : ébène et ivoire, deux couleurs qui chorégraphient ses doigts sur l'instrument à cordes frappées. pianiste dont la carrière n'est plus qu'un souffle de poussière. barmanau sein du bar familial, reprise d'un rêve de la génération précédente.
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warning : perte de sa petite amie. - parentalité.
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· Lun 28 Oct - 8:29
( childhood innocence )
tw: mention de décès.
Les souvenirs de ce fameux soir sont limpides à ta mémoire. On oublie jamais ce genre de chose et pour dieu sait combien tu aurais aimé vivre dans le brouillard de ce fameux soir. Soirée où le ciel nocturne avait tout de l’obscurité noircit pas le manquement des nuages. Pas la moindre luminescente éclatante dans le ciel. River était en train de dormir paisiblement dans son petit lit au son des notes de piano que tu lui avais joué sur un petit Synthé. Elle appréciait les notes de musique douce mais plus encore la voix de colombe de sa mère. Tu te remémores clairement cette soirée là, où tout à basculé dans ton existence et où la sienne s’est arrêté comme on tonne le glas. Le début de la fin. La fin d’un début, c’est que la défunte mère de ta fille t’aurait répondu, pas vrai ? Ta conscience est mielleuse des bribes du passé, mais tu apprécies le geste.
Les souvenirs de ta rencontre avec la Parrish sont tout aussi éclairés, présent de chaque détails et anecdotes. Après tout vous êtes restés des heures dans cette cave à vin, mais ça en valait la peine car c’est là qu’est nait votre amitié. Une amitié complices au de là distance et des différences, une amitié où tu n’as rien vu. Les aveux de ta meilleure amie te font tout remettre en question — non pas votre amitié mais ton sens de l’observation. De coutume, tu sais lire entre les lignes, entre les interlignes mais la mort de Molly semble t’avoir renfermé sur toi même ou est-ce le bonheur vécu ? Tu n’as rien, tout simplement. Alors tu uses de véracité dans tes propos, vous avez bien des choses à vous confier, mais aussi à comprendre.
Ta gamine te demande alors de l’aide et tu vas à sa rencontre pour l’aider à chercher son bracelet. Ce dernier est un peu petit bracelet de pierre de jade que lui a ramené Rafael lors de son voyage en Espagne l’an passé. Elle y tient beaucoup. Ainsi pendant la recherche votre discussion est suspendu pour se concentré sur l’essentiel. Main dans les brindilles de bois, tu tâtonnes tandis que la Parrish demande aux gamins vous entourant. River ne lâche rien et ton sourire en coin prend vie lorsque tu trouves cachés sous des feuilles. « Tien ma puce, il est là ». River marche vers toi d’un pas rapide et tu lui passes le bracelet autour de son poignet droit. « merci papa, j’ai eu peur de le perdre ! ». Tu vois son regard si semblable au tien retenir les larmes mais rien ne vient, tu la serres dans tes bras avant de la hisser pour la porter. « On va rentrer tu as école demain et on a des devoirs à faire pas vrai ? ». La fillette hoche la tête tout en souriant et boudant à l’idée de faire ses devoirs. « Tata, tu veux faire mes devoirs pour moi ? ». Expression de chat potté mais ça ne marchera pas, pas avec Presley.