Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
MEMBRE ☆ old wounds you got a little more to prove
paper rings
messages : 112
rps : 8
pseudo : same.
id card : butler. (altered dream)
pronom irl : she.
multicomptes : sam (gillespie), stevie (mitchell), dexter (barnes), noe (guerrero), zeke (allen white), leo (cowen), renfield (poulter), bart (tømmeraas) & fred (claflin).
à contacter : tout dépend la demande, un peu tous
présence : (+/-) présente, tout dépend de l'EDT. irl avant tout
âge : trente et un ans que tu cherches un sens à la vie ? #joke
statut civil : tu t'interdis de t'attacher aux gens, c'est plus simple d'être célibataire que d'être épris d'une personne. Et tu parles en connaissance...
occupation : par ta faute, le job de tes rêves s'est envolé, aujourd'hui, tu es concierge et quelque part tu arrives à te sentir comme avant. Aider les autres, te sentir utile.
adresse : tu vis au #404 fortitude valley, un appartement que tu partages avec une charmante colocataire.
intervention pnj : Je ne sais pas encore
pronom perso : he.
infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable (en fonction du temps & inspi) ⇝ code couleur : #663333.
When your dreams all fail. And the ones we hail. Are the worst of all. And the blood’s run stale.I want to hide the truth. I want to shelter you. But with the beast inside. There’s nowhere we can hide
· But somehow forgot when they told me · "We hurt thе ones we love" W APPART DE JOEL. -- w/ @Joel Atwood tw: //.
Vendredi. Et comme tous les vendredi à cette heure, tu vois ton frère. C’est une habitude que tu as prise grâce ou plutôt à cause de la prison. Jour de visite. Jour où tu venais l’emmerder à ta façon, tu le faisais rire, tu le détendais. Tu passais du temps avec lui, prenais des nouvelles, tu étais là. Et depuis sa sortie, tu perdures cette ‘tradition’, tu viens le voir tous les vendredi. Tu as besoin de ça. Tu ne sais pas si c’est réciproque, mais pour toi c’est bénéfique. Tu te rattaches à lui, tu l’as vu sombrer et tu veux lui montrer que tu es là. Qu’il peut compter sur toi. Qu’il ne finira pas comme lui. Votre crainte. Seulement là, c’est différent, deux semaines que ton frère trouve une excuse. Oui, parce que tu n’y crois pas trop à ses arguments, ses imprévus, ses oublies. Tu n’es pas stupide, il te ment. Il se terre dans son coin et ça te chiffonne. Tu n’aimes pas ça. Tu l’appelles une nouvelle fois, rien. Cela pourrait t’agacer, mais tu gardes ton calme. Tu souffles un bon coup, regardant l’heure. Tant pis pour lui que tu songes. Attrapant ta veste, tes affaires, tu pars en direction de l’appart’ de ton frère. Il n’aura guère le choix que de supporter ta présence. Tu n’aimes qu’on t’évite et tu as besoin de ce moment avec lui.
Tu pourrais lui accorder cette solitude, cette façon qu’il a de se replier sur lui-même. Après tout, il va vécu un enfer. Oui, tu pourrais le laisser tranquille. Sauf que ça serait mal te connaître. On n’abandonne pas la famille, il devrait le savoir que tu ne baisses pas facilement les bras. T’es pire qu’une moule accrocher à son rocher. Tu es là, quoiqu’il fasse ou dise. Regardant ton téléphone, tu repenses à cette soirée. Grimace qui apparaît sur ton visage. Parce qu’elle était là. Tu as croisé son regard et ton estomac s’est retourné. Tu aurais pu faire comme si elle n’existait pas. Hors ce n’est pas possible. De un parce qu’elle est venue vers toi. De deux parce que c’est impossible de l’ignorer. Tu ressens cette attraction, ce besoin limite viscérale d’aller la voir. Tu sais que tu en souffres après, mais tu n’arrives pas à refuser l’appel. Tu as besoin de lui parler, d’affronter ses remarques. Et si tout c’était passé autrement ? Ça t’arrive parfois d’y songer. De te demander ce qu’aurait été votre histoire, si elle était arrivée au bon moment. Y a-t-il un bon moment ? Tu ne sais pas. Toujours est-il que tu es allé vers les ennuies, tu le regrettes oui et non. Tu verras demain. Pour le moment, tu sens encore la colère en toi. Tu ressens encore le besoin d’expulser tout ça. La marche est un bon compromis. Sans t’en rendre compte, tu es arrivé devant l’immeuble de ton frère. Tu saisis le code et te diriges vers lui. Il est là, tu le sens, juste qu’il t’évite, apparemment il te connaît mal. Tout comme tu exiges le nouveau code de son immeuble à chaque fois qu’il change. Envahissant comme frère ? Un chouïa. Trois fois rien.
Tu toques une fois. Rien. Une autre. « je sais que t’es là. » finis-tu par lâcher à voix haute. Sa voisine qui sort de chez elle, le chien à ses côtés. Tu la salues. Un faux sourire et là voilà ailleurs. Levant les yeux au ciel. Tu toques à nouveau. Il croit sérieusement que tu vas abandonner ? Franchement, il te connaît vraiment mal. Quelques minutes supplémentaire la porte finit enfin par s’ouvrir. « Bonjour à toi rayon de soleil. Tu sais que je vais finir par me vexer. Tu me connais vraiment mal brother. » sourire qui s’élargit et tu fais bien sûr comme chez toi en rentrant chez lui. Tu ne demandes pas ton reste, tu n’attends pas sa réponse, tu inspectes les lieux. « L’espace d’un instant j’ai cru que tu avais oublié. » petite piqûre de rappel, trois fois rien. Tu lui signales juste qu’il ne va pas se débarrasser de toi ainsi. Et puis quoi encore ? « alors c’est quoi l’excuse du jour ? » que tu lui demandes en posant ton jolie fessier sur son canapé. Oui tu fais totalement comme chez toi et alors ?
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I was supposed to protect you. No matter what's to come. But somehow forgot when they told me."We hurt thе ones we love"☾☾
à contacter : à contacter par mp pour l'administration sous harlan ; fiche ou discord pour les liens/rps.
présence : présente
âge : vingt-neuf ans, la trentaine en approche.
statut civil : célibataire, peu enclin à s'engager en amour depuis le décès de sa fiancée ; encore attaché aux promesses d'autrefois, cœur brisé difficile à reconstruire.
occupation : violoncelliste professionnel dans l'orchestre symphonique du queensland.
adresse : appartement 123, south banks & west end.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : torture animale, inceste. (+ pas particulièrement sensible, mais je ne joue pas les rp "sexe").
Il avait tendance à fuir sa famille autant qu’il fuyait ses amis, Joel. Il était devenu une véritable épave suite à la mort de Moira, il avait sombré dans le chagrin, mais aussi dans la colère. Une rage folle l’ayant causé à comettre l’irréparable. Excès de violence qui l’avait conduit en prison et qui pourtant lui semblait justifié. Pourtant, il avait toujours essayé de la fuir, cette violence en lui, de crainte de devenir comme son père, un scénario à éviter à tout prix. Parce qu’il ne voulait pas être comme son père. Une crainte qui le suivait depuis toujours. Pourtant, contrairement à son père, lui, il n’avait tué personne. Pourtant, le type l’aurait mérité. Il avait tué sa fiancée et ruiné sa vie au passage. Sans Moira, son monde s’était écroulé, plus rien n’avait de sens, sans elle. Leurs projets, leurs rêves, tout ça, ça avait disparu avec elle. Il aurait pu - et dû - s’accrocher à Lila, c’était sa fille, elle avait besoin de lui et pourtant, même elle, il l’avait perdue, à présent Confiée à la famille de Moira quand il avait été en prison, il n’arrivait pas à en récupérer la garde. C’était peut-être de sa faute, mais il avait vraiment l’impression qu’on lui avait tout arraché, Joel.
Alors souvent, sortir, voir du monde, par moment, il n’en avait pas envie. Le seul truc qui le motivait vraiment, c’était la musique. Au moins, il avait retrouvé son poste dans l’orchestre, c’était déjà ça. Heureusement qu’il avait encore ça. S’il avait dû se trouver un autre emploi pour lequel le violoncelle devait rester au placard, sa vie serait vraiment devenue le pire des cauchemars. Il était resté un moment dans la salle de l'orchestre pour les répétitions, peu désireux de rentrer chez lui, il s’était quelque peu éternisé, même quand tout le monde avait commencé à partir. Il n’avait pas envie de rentrer chez lui. L’appartement était vide sans sa fille et sans Yurim. Colocataire de fortune dont il avait apprécié la compagnie, bien plus qu’il ne lui avait fait savoir. Il avait quand même fini par rentrer, pas très motivé, sachant très bien qu’en prime, il n’allait pas pouvoir ressortir le violoncelle sans énerver les voisins. Alors, une fois chez lui, il l’avait posé délicatement dans un coin. Il devrait quitter cet appartement, se trouver une maison, histoire qu’on le laisse jouer en paix. Il avait pris une douche rapide pour essayer de se détendre. Puis était resté planté un moment, devant son réfrigérateur comme un con, à se demander quoi manger. Il fut coupé dans sa longue réflexion par quelqu’un qui frappait à la porte. Pas envie de répondre, pas envie de voir du monde. Pourquoi est-ce qu’on venait l’emmerder ? Il reconnut la voix de son frère à travers la porte. Aurait voulu faire le mort, mais Hunter semblait déterminé. Un soupir passa ses lèvres, alors qu’il refermait finalement le frigo, devant lequel il était toujours planté, pour aller ouvrir la porte de son appartement. « Hey. » Il répondit simplement, sans grande motivation, alors qu’Hunter rentrait dans l’appartement, sans attendre d’y être vraiment invité. Joel ferma la porte derrière lui, dans un léger soupir. « Oublié quoi ? » Il lâcha, ayant vraiment oublié. Pas certain de savoir quel jour c’était de toute façon. « J’ai passé ma journée à travailler, c’est pas une excuse, parce que je sais pas de quoi j’dois m’excuser. » Et s’il avait pu passer la nuit entière dans cette salle de concert à juste faire de la musique, il l’aurait fait, puisque c’était bien la seule chose qui le motivait, depuis qu’il était sorti de prison. Retrouver Yurim à l’appartement l’avait aussi aidé à lâcher son violoncelle pour rentrer chez lui, mais maintenant, Yurim n’était plus là.
Hunter Atwood
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statut civil : tu t'interdis de t'attacher aux gens, c'est plus simple d'être célibataire que d'être épris d'une personne. Et tu parles en connaissance...
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adresse : tu vis au #404 fortitude valley, un appartement que tu partages avec une charmante colocataire.
intervention pnj : Je ne sais pas encore
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infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable (en fonction du temps & inspi) ⇝ code couleur : #663333.
When your dreams all fail. And the ones we hail. Are the worst of all. And the blood’s run stale.I want to hide the truth. I want to shelter you. But with the beast inside. There’s nowhere we can hide
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Ton poing qui s’abat à nouveau sur cette porte. Tu n’es pas du genre à abandonner, surtout pas lui. Jamais. Tu as pris cette habitude de le voir en ce jour et qu’il le veuille ou non : tu es là. Est lui ou toi qui a plus besoin de cette visite ? Peut-être toi. Tu ne sais pas trop, mais tu as besoin de voir comment il va. Savoir qu’il est toujours ancré dans le monde présent ou juste de le voir. Tu en as besoin, tu le sais au fond de toi. Tu tiens à cette visite, avant c’était dans un endroit glauque et austère, aujourd’hui c’est chez lui. Alors oui, qu’il le veuille ou non : tu es là. Tu ne comptes pas partir, tu peux rester là toute l’après-midi s’il le faut. Qu’importent les regards de la voisine, tu ne bougeras pas tant qu’il ne t’aura pas ouvert. Tu sais qu’il est là. Tu attends. Tu attends que la porte daigne s’ouvrir. Qu’il daigne te montrer son minois. Tu sais qu’il est là. Cette visite c’est aussi ta manière de lui montrer que tu le lâcheras pas. Que tu crois en lui. Et puis vous avez besoin de garder ce lien. Y a plus que vous... cette pensée te serre le cœur. Tu n’aimes pas songer à tout ça, mais d’un sens... c’est vrai. Vous étiez cinq, puis quatre, puis... tu as l’impression que les membres partent petit à petit. Bien sûr que votre mère est toujours présente, encore heureux, mais c’est différent.
Une minute. Puis deux. Trois. Elle s’ouvre enfin et ton sourire s’agrandit. Tu ne te démontes pas. Tu rentres, sans invitation et alors ? C’est ton frère, tu n’as pas besoin d’invitation pour rentrer et surtout, tu lui laisses pas le choix. Petit rappel à l’ordre au passage. Mentionnant que tu n’es pas stupide. Tu vois bien qu’en ce moment, ce n’est pas la joie. Tu pourrais lui dire de but en blanc, ne pas tourner autour du pot, mais tu lui laisses une chance. Sourcil qui se relève à sa réponse. « hum hum.. » assis sur son canapé, invitation que tu as aussi pris. Tu le contemples. Crédible ? Possible. Tu médites sa réponse. Tu sais que son travail est important, c’est ce qui lui a permis de maintenir la tête hors de l’eau, mais tu sens autre chose. Tu ne peux pas te mettre à sa place, au grand jamais tu oserais, mais tu sens qu’il te cache un truc. « donc tu n’as pas oublié qu’on est vendredi et qu’on se voit en ce merveilleux jour ? » tu poses ton regard sur lui. L’examinant. « t'as une sale tête. » charmant à souhait. Tu ne mâches pas tes mots, t’es conscient que ce n’est pas le genre de compliment qu’on aime recevoir, mais il s’agit de ton petit frère. Si tu ne peux pas lui dire ça, qu’est-ce que tu peux lui dire ? Tu n’es guère mieux que lui, tes insomnies à cause d’elle. Cette rencontre que tu n’avais prévue. Cette sirène qui suce ton essence, elle est néfaste pour toi, t’en es conscient… sauf que tu as été faible. Tu aurais pu lui tourner le dos, ce que tu n’as pas fait. Tout aurait été tellement plus simple. Tu souffles plus pour toi que pour lui. « tu bosses sur quoi ? » toujours plus simple que lui demander ce qui le préoccupe. Tout vient à point qui s’est attendre.
Spoiler:
pardon again pour l’attente
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Il y avait des moments comme ça où Joel avait juste envie de rester enfermé chez lui, avec son violoncelle comme seul compagnon. Des moments qui étaient plutôt fréquents. Il devait bien admettre que, depuis sa sortie de prison, il passait le plus clair de son temps soit au boulot, soit chez lui. Il n’avait pas spécialement envie de voir du monde. S’il avait eu sa fille à ses côtés, ce serait sans doute différent, mais c’était sa belle-famille qui en avait la garde et lui, il n’avait même pas le droit de la voir. On lui avait fait comprendre qu’on avait peur de l’influence qu’il pourrait avoir sur elle. Il savait très bien ce que ça voulait dire, il était le fils d’un homme violent, il avait lui-même fait un séjour en prison pour un excès de violence. Alors, on voulait éloigner toute cette violence de la vie de la petite. Parfois, il se disait que c’était justifié, qu’il y avait quelque chose de mauvais en lui qui pourrait se répercuter sur sa fille. Mais en même temps, c’était son enfant, la chair de sa chair et il estimait qu’elle devrait être avec lui, c’était sa place.
Alors, il avait envie de rester chez lui à broyer du noir, le brun. Sa journée de travail terminée, il s’était enfermé dans son appartement, à jouer tranquillement, jusqu’à ce qu’on frappe à sa porte. Il ne savait pas de qui il s’agissait, aurait pu parier sur un voisin agacé par le son du violoncelle. Il avait l’habitude qu’on vienne frapper à sa porte pour ça. Le son qu’il trouvait si agréable et que ses voisins avaient tendance à qualifier de bruit. Un affront d’après lui, surtout qu’il n’était plus débutant. De toute façon, il avait le droit de jouer pour l’instant, alors qu’on ne vienne pas le faire chier là-dessus, ça n’allait pas le pousser à arrêter. Il était prêt à envoyer balader la personne à sa porte, quand il reconnut la voix de son frère à travers la porte. Il lui avait ouvert, évidemment, même s’il manquait un peu de motivation. Hunter avait rapidement pris ses aises chez lui, signe qu’il n’était pas venu pour repartir directement après. « Bah si, j’ai oublié. » Il répondit en haussant les épaules. Cette tradition datait de la prison, c’était peut-être une tradition à oublier, du coup. Pas certain de vouloir garder des trucs en rapport avec la prison. « Merci, toi aussi. » Il répondit à sa remarque, une pointe de sarcasme dans la voix. C’était lui qui avait commencé après tout, alors c’était parfaitement justifié d’après lui. Il s’avança dans le salon pour ranger soigneusement le violoncelle qu’Hunter venait de le forcer à abandonner. Il fallait croire qu’il n’allait pas pouvoir s’y remettre pour le moment. « Un concert à la fin du mois. » Fallait bien s'entraîner pour être au top et même s’il l’avait fait avec le reste de l’orchestre toute la journée, il pouvait bien se permettre de continuer chez lui. « Toi, ça va le boulot ? » Il demanda, une fois l’instrument remis dans sa boite, pas certain que son frère soit très satisfait de son nouveau job. A ce niveau là, il avait eu de la chance lui, il avait pu récupérer son poste malgré les années passées derrière les barreaux. Heureusement, parce que sans ça, il n’aurait plus rien. « Tu veux boire quelque chose ? » Il n’était peut-être pas un si mauvais hôte que ça Joel, même si, de toute évidence, il aurait préféré rester seul pour le reste de cette journée.
Hunter Atwood
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Une habitude, ça peut s’abandonner, voir on peut la changer. Tu pourrais donc aisément abandonner ton habitude rendre visite à ton frère en ce jour et cette heure. Oui, tu pourrais, mais en as-tu vraiment envie ? Bonne question. Il fut un temps où vous en aviez tous les deux besoin. Lui pour maintenir la tête hors de l’eau, toi pour te raccrocher à la vie. Ou l’inverse ? C’est ton petit frère, tu te dois d’être là, qu’il le veuille ou non. T’es pas con, t’as bien compris qu’il avait envie d’être seul. De se terrer dans son coin, d’oublier le monde, d’être en paix avec son violoncelle, mais non. Non, tu en as décidé autrement. Ce n’est peut-être pas la solution, pour l’un comme pour l’autre, mais tu ressens ce besoin d’être là. Qu’il garde un ancrage avec le monde, d’avoir un regard sur lui. Qu’il ne sombre pas. Et puis parfois on aide son entourage en étant juste là, pas forcément en parlant, juste en étant présent. Ça tu l’as appris dans un groupe de soutien. Ironie des propos, toi dans un groupe de soutien. Tu ne l’as jamais dit à ton frère, mais peu de temps après sa condamnation, tu as ressenti le besoin d’y aller. Pourquoi ? Bonne question. Tu aurais pu aller voir un psy, mais non. Au début, tu écoutais et puis un soir tu as parlé. Tu n’as bien sûr pas tout dit, trop lourd, trop personnel. Sauf que ce soir-là, tu as senti un poids en moins sur tes épaules, tu t’es senti soulager et presque compris. Tu sais que le monstre sommeil toujours en toi et tu veux à tout prix que ça reste ainsi. Il est paisible n’allons pas le réveiller. Tu sais que c’est tout aussi dur pour ton frère, lui qui a craqué. Lui qui a montré les failles dans votre système. Parce que dans le fond, vous avez presque le même, vous venez du même père. Ce géniteur dont le nom ne doit jamais être prononcé. Celui qui te hante la nuit. Celui qui vous a transmis cette noirceur. Il est en chacun de vous et ça vous effraie. C’est peut-être pour tout ça que tu tiens tant à venir.. mais t’es là, qu’il le veuille ou non.
Ton sourire ne s’estompe pas. Encore moins ton air taquin. « merci du compliment, j’me disais bien que j’étais pas au mieux de ma forme. » rétorques-tu. Tu as commencé, il enchaîne. Normal. Tu acceptes son compliment, même si tu sais que tu as une bonne tête. Tu n’es pas narcisse, juste réaliste. Tu as à peu près dormi cette nuit, tu n’es pas au mieux de ta forme, mais ça va. Tu as des têtes plus horribles. Toute façon, vous avez toujours été cash l’un envers l’autre. L’amour vache comme dit votre mère. Si ton entourage ne peut pas te dire la vérité, qui le fera ? « C’est cool, tu me diras la date que je puisse venir. » tu t’imposes aussi dans sa vie, qu’il le veuille ou non c’est comme ça. À dire vrai, tu t’imposes dans sa vie depuis qu’il a été mis derrière les barreaux. Parce que ce jour-là tu as eu l’impression d’avoir failli à ton rôle. De ne pas l’avoir protégé assez, de ne pas avoir été là pour lui. En vrai, tu n’y es pour rien, tu n’étais pas là ce jour-là et tu aurais réagi pareil. Sauf qu’une petite voix dans ta tête te dit que tu aurais pu lui venir en aide. Comment ? Bonne question. « Ouais j’veux bien merci. » tu acceptes sa proposition, parce qu’il faut toujours s’hydrater. « Toujours la même chose, ils ont des tuyaux bouchés, des colis qui n’arrivent pas. Des vieilles qui me font des sourires en coin, la routine » est-ce que ton nouveau job te plaît ? Pas vraiment, mais il fait l’affaire. Tu es presque ton propre patron, tu restes en contact des gens pour leur en venir en aide, mais… la maison de retraite te manque. Les sourires que tu procurais, ce sentiment d’être utile, c’est ça qui te manque le plus. « Et sinon quoi de neuf ? » tu en as marre de tourner autour du pot. « t’sais que j’suis là, tu peux m’parler, » finis-tu par dire. Est-ce qu’il le ferra ? Ça c’est autre chose. Tu souffles un bon coup, plantant ton regard dans le sien. Tu voudrais qu’il s’ouvre un peu à toi. Sauf qu’à l’inverse des boîtes de converses, tu n’as pas le bonne ouvre-boîte avec lui.
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Depuis la mort de Moira, il avait beaucoup de mal à reprendre sa vie en main, Joel. La prison n’avait pas aidé. Il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même pour son séjour derrière les barreaux. Passage de sa vie qu’il regrettait sans vraiment le regretter. Pas qu’il ait adoré le passage en prison, au contraire, mais rien ne pouvait vraiment lui faire regretter son geste. Ce type avait mérité ce qu’il s’était pris dans la figure. Ce type méritait même pire. Il avait tué sa fiancée, juste devant ses yeux, tout ça pourquoi ? Un billet de cinquante dollars ? Il ne savait même plus ce qu’il avait eu sur lui à ce moment précis, mais personne ne méritait de se faire tuer pour le contenu d’un portefeuille - ou même pour une montagne d’or. Mais Moira était morte ce soir-là. Alors quand il s'était retrouvé en face de ce type, qui se baladait librement, comme si de rien n’était, il était devenu fou Joel. Il avait mérité sa place en prison le brun, mais ce type avait mérité ce qui lui était arrivé. Il était soulagé qu’au moins, on ait fini par l’écouter et que maintenant, l’homme en question était aussi en prison, pour beaucoup plus longtemps que lui. Pourvu qu’il n’en sorte jamais.
Mais oui, tout ça avait bouleversé sa vie. En prison, il avait perdu ses droits parentaux et naïvement, il avait cru qu’il allait pouvoir régler ça à l’amiable avec sa belle-sœur une fois sorti de prison, mais elle en avait décidé autrement. Il savait que ça allait être compliqué, qu’il allait devoir se lancer dans un procès pour retrouver sa fille et c’était déprimant. Il voulait remettre un peu d’ordre dans sa vie avant, histoire de prouver qu’il pouvait s’occuper de son enfant. Alors il avait commencé par retrouver son job et il y consacrait beaucoup de son temps. Jouer lui permettait de se sentir bien. La musique avait toujours été son échappatoire. Souvent, il oubliait tout le reste, quand il se perdait sur son violoncelle. C’était sans doute le cas aujourd’hui, si bien que la visite de son frère était une véritable surprise pour lui. Et dans le fond, il aurait préféré rester seul avec son instrument. C’était toujours plus simple de se perdre dans la musique que d’affronter le reste du monde.« Ouais, pense à prendre un bon anti-cernes la prochaine fois, et puis il va falloir penser à l’anti-rides, aussi. » Il répliqua, en haussant à nouveau les épaules. Ils étaient frères, ils avaient bien le droit de se charrier un peu. Et puis, qui aime bien, châtie bien, comme on dit. « On jouera tous les vendredis et samedis soirs pendant deux mois, à partir du mois prochain. » Ça lui laissait l’embarras du choix sur la date, s’il voulait venir. Lui, il serait là, à chaque représentation, fidèle à son poste, évidemment. Il lui proposa quand même un verre, parce qu’il n’était pas complètement un sauvage, Joel. « Bière ou coca ? » Il demanda après avoir ouvert le frigo, y avait pas grand chose là-dedans, il allait falloir qu’il fasse des courses prochainement, encore un truc qu’il avait du mal à gérer, ces derniers temps. « Hm, sympa, ça donne envie. » Il répondit, dans un soupir. Il n’échangerait de job avec son frère pour rien au monde. De toute façon, il n’était pas certain qu’Hunter soit capable de se débrouiller avec un violoncelle. Chacun à sa place, ce serait mieux ainsi. Il ramena à son frère la boisson choisie, qu’il déposa sur la table basse. « Pas grand-chose. » Sa vie était assez plate ces derniers temps. Pas de nouvelles de sa fille. Dernière histoire d’amour terminée plus vite qu’il ne l’aurait voulu. Rien de neuf, que du vieux. « Y a rien à dire, de toute façon. » Parce que rien ne changeait vraiment, dans le fond.
Hunter Atwood
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occupation : par ta faute, le job de tes rêves s'est envolé, aujourd'hui, tu es concierge et quelque part tu arrives à te sentir comme avant. Aider les autres, te sentir utile.
adresse : tu vis au #404 fortitude valley, un appartement que tu partages avec une charmante colocataire.
intervention pnj : Je ne sais pas encore
pronom perso : he.
infos rp : ⇝ les mots varient en fonction de mon inspi, mini 500 ⇝ dialogues en français, ⇝ rps à la 2ème personne du singulier, au présent ⇝ fréquence de réponse variable (en fonction du temps & inspi) ⇝ code couleur : #663333.
When your dreams all fail. And the ones we hail. Are the worst of all. And the blood’s run stale.I want to hide the truth. I want to shelter you. But with the beast inside. There’s nowhere we can hide
· But somehow forgot when they told me · "We hurt thе ones we love" W APPART DE JOEL. -- w/ @Joel Atwood tw: //.
Ton regard qui se pose sur ton frère. Tu n’es pas idiot, tu vois bien qu’il chavire. Qu’il souffre. Ça te brise à l’intérieur, tu revois son regard derrière cette vitre. Cet endroit lugubre. Tu ne peux pas te mettre à sa place. Tu ne sais pas ce qu’il a enduré. Tu ne pourras jamais imaginer ce qu’il a pu traverser. Tu essaies juste d’être là pour lui, à ta manière. C’est dur, parce que tu ne sais pas faire. Tu n’es pas doué avec les mots, consoler les gens, trouver le truc. Non, tu ne fais pas ça. Tu restes présent pour eux, tu écoutes, mais tu ne sais pas faire. Vraiment ? Ou alors tu doutes de toi. Tu es doué avec les personnes de manière générale, mais ça reste du superflu, rien de concret. Un sourire, un petit mot, rien de profond. Là par contre, c’est plus profond, c’est de ton frère qu’il s’agit. Tu aimerais pouvoir être là pour lui, qu’il se confie à toi. Au fond, tu sais que tu agirais de la même façon, tu n’aimes pas te livrer, dire ce que tu ressens. Est-ce que ça vient de votre passé ? De cette noirceur que vous avez tous les deux ? À cause de lui. Tu grimaces légèrement en songeant à lui. Ce lui qui a détruit vos vies, votre famille surtout. Celui qui vous a contaminé avec sa noirceur. Tu es conscient que tu as aussi cet excès de colère en toi, elle t’effraie. Tu as failli vriller une fois, mais tu t’es repris. Flash-back de ton enfance, de ta mère, puis de ton frère. Tu n’as pas agi. Tu n’as rien fait. Tu souffles intérieurement, détournant le regard, écoutant ton frère. « Je prends note, j’t’en prendrais au passage, parce que je constate des petites pattes d’oies. » sourire qui s’élargit. Qui aime bien, châtie bien. Tu sais qu’il ne t’en tient pas rigueur et inversement. « ah cool, faut que je prenne un billet ou j’ai le privilège famille ? » tous les vendredis ou samedis, ça te laisse du temps pour aller le voir. Tu aimes bien écouter ton frère jouer, il est concentré, passionné et ça te plaît. « bière s’teu plait. » bon il ne t’a pas encore fichu à la porte, c’est bon signe. Un bâillement s’échappe de tes lèvres, pas qu’il t’ennuie, loin du contraire. C’est le fait d’être posé et que tu as un petit coup de barre. Tu ouvres la bière qu’il te tend et en bois une gorgée. Histoire de te réveiller. « Par moment, ça a des avantages. » tu as dû mal à être crédible, mais tu aimes ton travail. Ça ne vaut pas ce que tu faisais avant, être aide soignant te plaisait beaucoup plus… sauf que tu es sur liste rouge. À cause de ton geste, tu ne peux plus exercer ce métier et ça te brise de l’intérieur. Parce que tu étais douée dans ce domaine, à leur contact. Tu tournes le regard vers ton frère. « rien à dire vraiment ? T’as eu de ses nouvelles ? » par ses nouvelles, tu parles bien sûr de sa fille. Tu sais que cette situation le pèse. Tu te doutes que la situation ne doit pas être simple, mais tu veux vraiment qu’il sache que tu es là. « Maman t’a appelé ? » elle et ses idées de repas. Une envie de faire un repas tous ensemble, elle tient à ce contact. Tu n’as rien contre, ça te déplaît pas, mais tu ne sais pas si ton frère en a envie …
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I was supposed to protect you. No matter what's to come. But somehow forgot when they told me."We hurt thе ones we love"☾☾