Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
âge : brodée à l'encre de nombreuses lignes, page après page s'écrit son parcours à travers le temps. d'un hiver au prochain printemps, l'existence à scellé le quart de siècle largement dépassé depuis. vingt-huit années, perles qu'elle ajoute une à une autour du son poignet - en guise de bracelet.
statut civil : léthargique est son myocarde au présent, mais conjugué au passé, le coeur s'anime d'une émotion unique, hors du commun et du temps. vestige qu'elle porte dans son esprit, à jamais doux, à jamais à lui.célibataire.
occupation : l'inspiration à tous les vents, l'écriture a longtemps été une passion avant de concrétiser une sphère professionnelle qui s'est presque imposé à elle.autrice de romantasy à succès mais les pieds fortement ancré sur la terre ferme.
intervention pnj : Je ne sais pas encore
pronom perso : elle.
trigger : abus sexuels. - à voir ensemble si jamais.
warning : urgence médicale. - perte d'un enfant. - rancune.
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· Dim 22 Sep - 12:29
the only thing that's right in my life. La musique qui joue en fond sonore est une playlist qui devrait te changer les idées. Il s’agit des morceaux dont tu t’es inspiré pour écrire ton roman fantastique. Ce dernier devrait occupé l’entièreté de ton temps mais ce n’est pas le cas. Difficile de songer autrement lorsque les passages de l’accident de la course du Ferriz tournent en boucle sur l’ensemble des chaines de télévisions. Et lorsque ce n’est pas sur les réseaux également c’est dans ton esprit. Bien évidement, la brutalité du choc à fait imploser ton myocarde de l’intérieur, déchiré à nouveau, fragmenté en mille morceaux. Ton coeur est ainsi depuis trois ans et demi, encore plus depuis ton départ.
Tu plisses fortement les paupières, les jointures de tes mains blanchissant à force de serrer le volant. Voilà bien quinze minutes que tu es garer sur le bas coté du quartier résidentiel de Rafael. Tu n’as pas encore osé descendre de la voiture, tirailler entre l’envie et l’inquiétude, entre le besoin et la distance qui se doit d’être la vôtre ? Tu laisses retomber ta nuque contre l’appui tête du siège avant de soupirer doucement, rouvrant les yeux. Tu dois y aller, prendre ton courage à deux mains car l’inquiétude prend le dessus. Avant que tu n’y songes, tu as déjà claquée la portière de ton véhicule. Tu ne prends pas la peine de prendre ta veste, après tout tu n’es pas loin. Tu glisses ta petite besace ne travers de ton épaule, prend le sac où tu as acheté un tas de choses pour le requinquer. Une habitude que tu as prise à chaque course. Le bon vieux temps ? Une mélancolie danse dans ta conscience, dans ta mémoire alors que tu avances doucement mais certainement sur le palier de la villa où il réside. Tu ressers ta prise sur le sac contenant ce que tu as acheté.
Quelques secondes s’écoulent, peut être des minutes qui trainent en longueur pour mieux repousser l’échéance. Tu ne devrais pas être si, pas après vos échanges par téléphone la veille. Tu as écris des choses véridiques mais auxquelles vous ne semblez prêts ni l’un ni l’autre ? Ou alors est-ce juste toi April ? D’un seul coup tu appuies sur la sonnette comme pour faire taire ta petite voix intérieure qui rugit pour te rabaisser en permanence. Tu prends alors conscience que tu as vraiment sonner et des pas se font entendre de l’autre coté de la porte principale. Prise de panique tu t’apprêtes à faire demi tour lorsque tu vois une jeune femme ouvrir grandement la porte. Ainsi tu as une vue imprenable sur le grand couloir donnant sur le salon. « Bonjour, vous désirez ? ». Une voix teinté d’un accent chantant, presque latin. Sans doute une petite amie ? Aie, tu n’as pas le droit de partir sur ce sujet cela ne te regarde pas, ou plus. Tu plisses tes lèvres en une ligne mince cherchant tes mots. « Oh euh vous pourriez remettre ça à Mr. Ferriz ? Je ne voulais pas vous déranger … ». La jeune femme aux alentours de la trentaine passée certainement prend le sac, tu hoches la tête pour la remercier, prête à faire demi tour lorsque tu entends ton prénom entre les lippes de l’être aimé. Fléchi dégainé, cible visée. Tu fermes les yeux, te stoppant net. @Rafael Ferriz
Rafael Ferriz
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à contacter : le compte concerné.
présence : présente.
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statut civil : single, turned the page but never forgot the love of his life.
occupation : RF55 | F1 driver for the legendary scuderia ferrari.
adresse : villa 118, kangaroo point.
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warning : perte d'un enfant, séparation, deuil, trauma.
@Rafael Ferriz & @April Perkins OUTFIT - De retour depuis à peine deux jours, le décalage et les émotions de la course toujours bien présente, le pilote espagnol avait remis le pied à Brisbane quelque peu sonné, mais surtout fébrile et impatient de retrouver ses marques chez lui en Australie pour le prochain mois. Bien entendu les nouvelles de l'incident dans lequel il avait été impliqué avaient fait le tour des nouvelles, mais étaient aussi venues aux oreilles de son entourage. Rafael tentait tant bien que mal de rassurer tout le monde au meilleur de ses capacités. Heureusement, sa soeur et son frère se chargeaient de toute leur famille, le clan Ferriz présent lors de la course en question, mais pour le reste c'est à lui que ça revenait. Un peu déboussolé et décontenancé par toutes ses dernières conversations, il en avait oublié la visite de sa cousine, mais heureusement, elle ne semblait pas le prendre personnel et elle avait fait comme chez elle, ce qui rendait la tâche plus facile et d'avoir de la famille avec lui le ramenait un peu au calme. Lui qui n'avait pas vu certains membres de sa famille depuis des mois. Et au moins elle lui parlait d'autre chose que de ses dernières courses. Et pour une fois, il n'avait pas à cuisiner. Même s'il adorait prendre le temps de cuisiner pour décompresser, en ce moment il devait surtout retomber les pieds sur terre avec la petite tempête qui s'était créée. Assis au comptoir, ils devaient bien parler depuis près d'une heure. Quand il était avec sa famille, tout semblait être plus facile. Lola aurait pu être là, mais sa soeur avait eu un empêchement, ils remettraient ça a plus tard. L'espagnol n'avait pas regardé les nouvelles et se refusait à parler aux journalistes un peu trop curieux. Heureusement les écuries de F1 avaient la capacité de garder la majorité des informations à l'interne, mais ça n'empêchait pas certains de vouloir le dernier scoop. L'espagnol tentait toutefois de mettre ce moment derrière lui et avec le mois de vacances à venir, ce serait probablement plus facile bien que d'autres défis l'attendaient.
Rafael n'avait rien prévu pour la journée, du moins jusqu'à ce qu'il voit le nom d'April apparaître en boucle sur son téléphone. Le coeur serré, toujours incertain face à quelle réaction il aurait droit, cette fois le message était assez clair, et pourtant... Elle avait vu les images en direct. Et le brun connaissait assez bien son ex pour savoir que derrière son écran, elle paniquait. Panique, inquiétude, mais encore, quelque chose qu'elle n'osait pas lui dire. Leur relation qui jusqu'à récemment était chose d'un passé douloureux était revenu soudainement dans sa vie suite à un des amis d'April. L'espagnol qui avait tenté de tourner la page suite au départ de la belle c'était remis, sans vraiment guérir de cette épreuve. Mais comme pour à peu près tout, il avait continué à avancer sans regarder en arrière. Ou c'est ce qu'il se plaisait à se faire croire. Mais face à cette situation et aux paroles de la brune, il n'y avait pas de retour en arrière. Elle était en route vers chez lui. Rafael se passa une main nerveuse dans les cheveux. Il ne savait pas à quoi s'attendre. Mais après autant de temps et d'efforts à s'éviter, c'était peut-être finalement inévitable de devoir se revoir. Il se leva et s'excusa. « J'avais oublié, j'ai quelque chose à mon horaire. » En quatrième vitesse, il monte l'escalier et file sous la douche pour se remettre les idées en place, même s'il n'a pas vraiment le temps. Le temps lui manque, comme pour tout le reste, finalement. Il se dépêche, enfilant un jean et un polo noir le plus rapidement possible alors que la sonnerie retentit. Il entend la porte s'ouvrir et puis la voix douce, mais incertaine d'April. Il sort de sa chambre et descend rapidement les escaliers pour rejoindre le hall d'entrée. Là où il voit sa cousine, et April proche, mais si loin. « April. » Il sait ce qui lui passe par l'esprit à ce moment-là. Quand ils étaient ensemble, elle a rencontré beaucoup de sa famille, mais pas toute. Et ses deux-là, elles ne se connaissent pas. Le brun se retourne vers sa cousine, un regard qui vaut mille mots et elle se retire pour le laisser seul en présence de celle qui fut à un moment l'amour de sa vie. « C'est cliché, mais c'est pas ce que tu crois. » Il soupire et passe une main dans ses cheveux encore mouillés. « C'est ma cousine ... j'ai oublié qu'elle venait avec tout le reste ... » Il s'écarte en espérant qu'elle ne partira pas. « Stp, entre. » Son regard se pose sur le sac rempli de tout ce qu'il peut imaginer, connaissant April, comme une relique du passé.
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baby yo solo sé caer ─ La noche es corta, el sol me espera.
April Perkins
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· Lun 23 Sep - 9:48
the only thing that's right in my life
@Rafael Ferriz & @April Perkins outfit - Il était temps pour toi de partir. Tu n’avais rien à faire là, c’était une très mauvaise idée. Alors tu as donné le sac contenant ce que tu avais acheté pour le Ferriz, tu t’es détourné, prête à rejoindre ta voiture. Le dos tourné, tu te figes soudain sous le timbre de voix rauque de ton ex petit ami. La voix de dernier a toujours cette influence sur la mouvance de ton corps - en plus de l’angoisse désormais. Tu prends doucement une inspiration légère et silencieuse avant de te retourner pour lui faire face alors qu’il croise le regard de la fameuse jeune femme. Tu peines à comprendre ce qu’il se passe alors qu’elle s’éclipse et que l’explication de Rafael est limpide. Sa cousine. Tu avais eu l’occasion de rencontrer les frères et soeurs du pilote de F1, certains membres éloignés mais pas sa cousine. Tu te sens bien bête d'un coup, ta nervosité se succédant jusque dans tes mains que tu serres entre elle. Le brun se décale un peu t’invitant silencieusement à entrer. La dite cousine t’avait remis le sac et le silence scelle tes lippes, toujours. Il te demande de rentrer, une assertion qui transpire une certaine espérance. Maintenant que tu avais fait tout ce chemin, que vous aviez échangés des sms … Tu ne pouvais pas faire marche arrière. Tu entres donc à l’intérieur du hall de cette villa que tu ne connais que trop bien. Tu n’y as pas remis les pieds depuis trois années. Période longue, compliquée autant pour lui, pour toi que pour votre couple. Tu ressers ta prise autour des anses du sac que tu tiens dans ta main gauche désormais. La porte d’entrée se referme mais tu restes au milieu à observer cet environnement qui te semble proche et étranger tout à la fois.
Rafael s’est rapproché, tu peux le sentir aux effluves de son parfum, de son shampoing. Il n’en a rien changé. Le poids du bracelet qu’il t’a offert orne toujours ton poignet, tu n’as pu t’en défaire. Tu as cherché à savoir pourquoi, tu l’as toujours su mais comme tu le lui as écrit : il y a des choses que vous n’êtes pas prêt à entendre tous les deux ? La colère se nourrit et sans doute en a-t-il à ton égard ? Tes boucles brunes viennent se coller à ta joue alors que tu te retournes pour le regarder. Tu essaies de maintenir le contact visuel mais tu as peur de la lecture que tu pourrais découvrir. « Tu as l’air en forme, enfin ça à l’air d’aller … ». Ta voix n’est pas assuré, tu es hésitante et timide. Tu es bien différente depuis ce que vous avez vécus il y a trois ans.
« Tiens, j’ai pris un peu de tout, je m’inquiétais pour toi alors tu me connais j’ai acheté un tas de truc pour te requinquer mais j’imagine que ça arrive trop tard ? Je sais que tu es bien entouré, c’est … ridicule j’imagine … ». Réplique dit dans la précipitation avant que tu te rendes comptes de la vérité. Tu es ridicule de t’en faire autant, Rafael est bien entouré médicalement et moralement, tu as l’habitude de tout cela. Tu déposes le sac sur le comptoir de la cuisine, tournant le dos ainsi à Rafael. Ton coeur bat la chamade, tambourin incessant qui te brise la cage thoracique. « Je suis désolée de t’avoir dérangé, j’aurai pas dû … ». Murmure entre tes lippes, prière loin d’être croyante car tu avais vraiment envie de le voir. Les images de son accident font naitre un sentiment abyssal de perte et de peur, deux émotions vécus il y a quelques années. Et qui te rappelle que tu as déjà tout perdu. Qu’avons nous à perdre April ? Le message de Rafael te revient en mémoire alors.
Rafael Ferriz
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@Rafael Ferriz & @April Perkins OUTFIT - Les derniers jours ont été un tourbillon, dont Rafael peine à se remettre, bien qu'il garde la tête haute et que physiquement, il n'ait rien. Les émotions sont encore fortes et les vacances plus que bienvenue pour redescendre de cette tempête folle. Le brun a du mal à mettre des mots sur ce qu'il ressent, alors il n'essaie pas, bien que tout le monde lui demande comment il se porte, s'il va bien. Il se contente de répondre simplement et de les rassurer, gardant le reste pour lui, parce que déranger les autres avec cette histoire ne donnerait rien. Et pourtant, il y a de son entourage qui pousse, qui voit à travers son jeu. Est-ce qu'il leur en veut? Non, pas réellement, bien sûr que non. Mais il ne veut pas inquiéter. Tout va, bien. Quand April se manifeste pour venir le voir, il ne peut pourtant pas se résoudre à lui refuser. Au contraire, il ressent cet envie, ce besoin de voir un visage familier, malgré tout ce qu'ils ont pu traverser au cours des dernières années. Il ne pourrait jamais rien refuser à April et ferait encore tout pour elle. Alors quand il l'invite à entrer, il espère qu'elle acceptera, malgré la tension et le malaise qui règne. Il y a tant de non-dits et pourtant il a l'impression de la retrouver comme elle a toujours été. Que quelques instants suffiraient pour la retrouver. Mais est-ce que c'est ce qu'il veut? En sachant à quel point il l'a fait souffrir? Non, la dernière chose qu'il voudrait est de lui faire du mal, et même la raison de sa venue lui démontre que d'une certaine manière c'est encore ce qu'il fait.
Il la regarde silencieusement alors que finalement elle accepte d'entrer et il referme la porte derrière elle, toujours incertain de comment agir face à elle, face à cette situation. Rafael lui donne de l'espace, du temps, car se retrouver chez lui, tous les deux, c'est une vague d'émotions à laquelle il ne s'attendait pas. April a sans doute besoin d'un petit moment pour s'ajuster, elle aussi. Puis après un moment, April se retourne vers lui et brise le silence qui avait pris place dans la villa. « Oui, enfin, plus de peur que de mal. Mais je vais bien, tout va bien. » Il se sent maladroit, ne sait pas où placer ses mots, alors qu'il n'est pas habituellement facilement déstabilisé. Avec April, c'est tout autre chose. Le brun regarde le sac que April lui a amené, et ne peut s'empêcher de sentir son coeur se serrer. Il reste sans mots à regarder tout ce qu'elle a préparé pour lui avant de la regarder à nouveau. « Ce n'est pas trop tard... encore moins ridicule. Merci. » Il souffle en s'efforçant de garder le contrôle de ses moyens. Ça signifie plus qu'il ne saurait exprimer en ce moment. Et il s'en veut de ne pas être en mesure de lui dire comme il le souhaiterait. Elle lui tourne le dos et il ne peut pas lui en vouloir, ce n'est pas facile pour aucun d'eux deux. Il reprend son souffle et se rapproche de la brune doucement. « Apri... » Le surnom lui revient naturellement, une proximité qu'ils ont partagé autrefois. Mais il n'a pu s'en empêcher, c'est sorti sans qu'il n'y réfléchisse. Un instant passe avant qu'il n'ose dire quoi que ce soit d'autre et se poser devant elle, tout en laissant une distance entre eux. « Tu ne me déranges pas. » Il lui répond en la regardant droit dans les yeux. « Je suis désolé de t'avoir inquiété. Vraiment. » Il ajoute en sachant très bien qu'elle est secouée. Il y avait peut-être des années d'absence entre eux, mais il y a des choses qui ne changent jamais, et ce regard il le connait.
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Dernière édition par Rafael Ferriz le Ven 1 Nov - 16:33, édité 1 fois
April Perkins
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· Mar 22 Oct - 10:48
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@Rafael Ferriz & @April Perkins outfit - Tu hoches lentement la tête lorsqu’il te confirme qu’il y a eu plus de peur que de mal. La surprise de la teneur de ses propos n’est pas étonnante. Il est ainsi le Ferriz, peu enclin à inquiéter les membres de sa famille, l’entourage amical, les gens auxquels il tient. Ils sont nombreux autour de lui, des spécialistes de chaque domaine, des visages connus bordés de confiance mais le pilote de F1 reste un être de profondeur. Tu le connais assez pour cela même si vous ne partagez plus la vie commune. Arcane qui appartient à la sphère du passé. Passif pourtant si présent à ton esprit tout comme cette photo qui fuite à foison sur les réseaux sociaux. Image où il en belle compagnie, jeunesse pleine de vigueur au loin de la colère qu’il peut avoir à ton égard. Qu’avons nous à perdre April ? Plus rien, visiblement il semble avancer et ce que tu peux lui souhaiter de meilleur. Tu ne peux pas lui en vouloir de poursuivre sa vie, il le mérite. Tu as vécu l’horreur il y a trois années et demi — mais lui également. Lourdeur du fardeau de la décision qu’il a prise à l’époque. Tu finis par décliné par le stress des paroles débitantes sur ce que tu as apporté pur qu’il se requinque un peu. Ridicule puisqu’il est fort bien prise en charge par son équipe.
En déposant le sac en kraft sur le comptoir, tu souris à la gentillesse de ses mots. Comme toujours, il apaise les situations — au moins ça n’a pas changé. Tu hoches lentement la tête pour lui faire comprendre que tu as entendu. Et puis tu prends conscience que tu n’aurais pas du venir alors tu te retournes prête à partir lorsque sa voix rauque te retient. Te retient de faire un pas de plus alors qu’il réduit l’écart qui vous sépare. Il est juste derrière toi, quelques centimètres tout au plus comme pour te laisser la justesse de la distance. Surnom murmuré, douceur alanguie de tant de vestiges partagés.
Tu te retournes pour croiser son regard, le tien est troublé par la profondeur d’un simple surnom qui ne vibre que dans ta mémoire et certains messages échangés. Tu sais alors lorsqu’il prononce ses propos qu’il les pense vraiment, il est trop honnête pour cela. Entier lorsqu'il s’agit des gens qui comptent pour lui. Comptes-tu seulement encore pour lui April ? Ses excuses viennent secoué ton myocarde qui bourdonne sourdement dans ta poitrine, le besoin de t’accrocher est grand pour ne pas sombrer. Ta main viens s’agripper à la tienne telle une bouée que tu aurais trouver en plein océan. La sensation de sa peau sur la tienne, échauffement de douceur et puis tu la retires sous le couvert des souvenirs de la photo que tu as vu de lui et d’une jeune femme. « Désolée … j’aurai dû .. ». Tes mains tremblent sous l’anxiété. Angoisse qui t’accompagne en permanence depuis que tu as perdu votre enfant. « Je ne veux pas mettre à mal ta nouvelle relation … enfin je veux dire j’ai vu la photo sur le net lors de ton voyage, enfin … argh désolé oublie ce que j’ai dis … ». L’anxiété te fait dire, te fait faire n’importe quoi.
Rafael Ferriz
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@Rafael Ferriz & @April Perkins OUTFIT - Rafael était habitué à ce que tout soit planifié dans sa vie, au quart de tour, le jour, l'heure, la minute, il savait où il serait dans deux semaines ou même trois mois. Mais sa vie venait aussi avec son lot d'imprévus. Le paradoxe ultime parce que sur les circuits comme dans la vie, on ne pouvait pas tout prévoir, et que dans sa vie, il n'était pas toujours derrière le volant. Le laisser-aller difficile chez l'espagnol qui essayait toujours de faire en sorte que tout se déroule pour le mieux, pour tout le monde, pour que son entourage, les gens qu'il aime soient bien et n'aient pas à s'inquiéter pour lui. Il en prenait beaucoup sur ses épaules, mais il n'avait jamais su faire autrement, pour le meilleur comme pour le pire. Et quand il en venait à April, il n'avait pas eu d'autre choix que de laisser-aller. Il ne l'avait pas retenu. Il était resté fort quand elle avait eu besoin de lui, sans se poser de question, laissant ses états d'âme de côté parce qu'elle avait été sa priorité et il ne regrettait pas ses choix. Quand bien même la brune pouvait aujourd'hui lui en vouloir face à la décision qu'il avait prise et qui malgré tout le hantait à ce jour. Ça aurait été égoïste que de lui demander de rester si elle n'était plus heureuse à ses côtés. Elle méritait d'être bien, et non de rester avec lui pour les mauvaises raisons.
À ce jour, il ne savait pas si la poussière était réellement retombée. C'était difficile de mettre un mot sur ce qui se passait entre eux, si ce n'est qu'ils arrivaient à se parler comme deux adultes après près de trois ans de silence radio. Ça devait être un bon signe. L'espagnol ne pouvait pas en être certain, il devait prendre chaque instant avec April comme si c'était le dernier. Et c'était un sentiment qui l'affectait plus qu'il ne pourrait jamais l'exprimer. Le brun avait géré leur rupture et son deuil sans réellement s'arrêter, bien que cette période avait été extrêmement douloureuse et que toute personne qui le connaît l'avait très vite réalisé. Le sujet d'April était devenu tabou et il l'évoquait rarement. Pour des raisons assez évidentes, mais aussi parce qu'il ne se sentait pas en mesure de gérer toutes les émotions que cela engendrait. Alors il avait continué à avancer, en faisant de son mieux. Et voilà qu'elle se retrouvait devant lui, avec un sac de tout ce qui le réconfortait à coup sûr. Il paraissait sans doute en contrôle, mais en ce moment, tout se bousculait en lui. L'attention était douce et généreuse, étonné qu'April ait pris les devants pour venir le voir oui, mais pas de ce geste. Et il savait aussi lire entre les lignes. Que si elle se retrouvait devant lui maintenant, c'était qu'elle avait un besoin de le voir, si ce n'était que pour être rassurée qu'il allait bien. Il restait silencieux, son regard posé sur elle suffisant pour qu'ils se comprennent et qu'elle brise la dernière distance entre eux en prenant sa main dans la sienne. Un geste qui pourrait sembler banal, mais significatif comme pas un. Il n'a pas le temps de le réaliser qu'April s'est éloigné à nouveau, confusion sur son visage.
Rafael fronce légèrement les sourcils dans l'incompréhension de ce qui traverse l'esprit de son ex à ce moment précis. Mais après quelques instants, l'espagnol vient à comprendre ce que April croit. Nouvelle relation. Photo. Livia. Il secoue la tête légèrement pour reprendre ses esprits et reposer son regard sur April. Il ne sait pas quoi lui dire. Mais, il réalise bien que dès qu'on entre dans le paddock, tout devient source de contenu potentiel pour venir émettre des hypothèses sur sa vie. Alors qu'ils n'en savent jamais rien. « Ma nouvelle relation... » Rafael soupire légèrement, parce qu'il ne s'attardait pas aux tabloïds bien qu'il ne soit pas stupide et qu'il savait bien qu'il intéressait, mais pas à ce point. « Oui, j'étais au Grand Prix avec quelqu'un. » Autant être honnête. « Mais, je suis pas en couple... » Ça aussi c'était la vérité. « Les paparazzis aiment toujours autant les grands titres à ce que je vois. » Il rétorque à lui-même plus qu'autre chose. Il laisse un moment passé, un silence qui commence à s'installer. Mais il retourne vers April. « C'est ce qui te tracasse? Cette photo? » Il a la réponse déjà rien qu'à poser la question et il le réalise assez vite. « Tu veux bien t'asseoir? » Il lui demande doucement. Le temps est sans doute venu de parler et il doit laisser toutes ses inquiétudes derrière lui, sans quoi ils ne pourront jamais avancer. Il suit la petite brune jusqu'au salon et s'assoit sur le fauteuil à ses côtés, tout en lui laissant son espace. « J'apprécie que tu sois venu me voir, sincèrement, mais je crois que finalement c'est une bonne excuse.. non? » Il n'est pas dupe, il sait bien que la brune est tracassée. Il la regarde un instant. « Je sais pas par où commencer April, mais je crois qu'on doit se parler.. de tout. » De prononcer ces paroles lui demande tout son courage, mais il sait que le temps est sans doute venu. « Si tu n'en as pas envie, je comprends, je t'en voudrai pas. » Parce qu'elle lui en veut, il le sait. Et que ce genre de trauma ne disparaît pas, même en l'espace de trois ans et qu'il ne la forcerait pas non plus à quoi que ce soit cette fois.
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