Broken hearts club est un forum city basé sur l'amour où l'action se déroule à Brisbane, en Australie. BHC est un forum simple et sans prise de tête où le but est de se faire plaisir, de se détendre et de faire des rencontres.Chez nous, le respect de tous‧tes et la bienveillance font partie de nos valeurs, car il est important pour nous de faire de ce forum un endroit safe pour tous‧tes. N'hésitez pas un seul instant à contacter harlan myers, dora oliveira et scott reeves, vos admins, si vous avez la moindre question ou le moindre problème.
MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
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messages : 2547
rps : 264
pseudo : La Fauvette
id card : Jason Momoa (c) Earithralia & tamquaam
pronom irl : Elle
présence : Présente
âge : Fêtera ses 45 ans le 15 novembre 2025.
statut civil : 404 not found.
Work in progress.
Stay tuned.
Comme dirait fb, c'est compliqué.
occupation : Professeur de mathématique à temps plein, instructeur de surf et d'escalade à temps perdu
adresse : Un appartement dont il est propriétaire dans une ancienne usine réhabilitée de West End. Situé à quelques minutes de son travail et de son potager partagé, c'est pas faramineusement grand, mais il l'a entièrement rénové à son gout, c'est son cocon.
intervention pnj : Oui
pronom perso : Il
trigger : Pas de gifs issus de films d'horreur svp
infos rp : 400/500 mots, possiblement plus mais pas automatique ; amatrice de dialogues indirects
Dimanche soir tranquille, son sac est prêt pour le lendemain. Ordinateur portable éteint précieusement rangé à l’intérieur, mails triés, une trentaine de copies de dixième année soigneusement corrigées et annotées. Il a été plutôt satisfait de voir que quatre vingt cinq pour cent du groupe avait acquis la manière de résoudre des équations linéaires à double variables. Un succès donc, ils vont pouvoir passer à l’expression graphique sur plan. Youpi, y a probablement qu’un prof de maths pour se réjouir ainsi. Toujours est-il qu’après avoir préparé ses affaires pour le lendemain matin - il ne pousse pas le vice jusqu’à disposer ses vêtements sur une chaise d’avance, mais ça serait bien son genre ; il est passé dans la cuisine et, désœuvré, il a ouvert la porte du frigo. Au fond il n’avait pas vraiment l’intention de se servir dedans, mais il l’a ouvert par réflexe, puis il s’est dit pourquoi j’ai ouvert le frigo moi déjà ? Pour un peu il l’aurait refermé sans plus d’explication, mais son regard s’est posé sur quelques bières. Il lui reste bien une canette de bière à la cerise apportée par sa soeur cadette, une autre de blonde pour lui-même, mais surtout une belle bouteille de bière de 750 cl qu’il a ramené de la microbrasserie du quartier avec l’intention de la partager avec Eden, son meilleur ami nouvellement emménagé. Il n’a jamais adopté la tradition brisbanaise d’apporter et répandre du sel pour assurer que le nouveau pan de vie parte sur les chapeaux de roue. En revanche, il pense sincèrement que ça prend une bière locale pour trinquer à un emménagement, comme si entrer dans la microbrasserie du quartier permettait d’embrasser son nouveau chez-soi, de rejoindre une communauté de voisins. Il a donc acheté la bouteille chez Catchment sur Boundary Street il y a quelques semaines, mais pris dans leurs vies respectives, ils n’ont pas eu le temps de la partager. Ce dimanche soir c’est peut-être l’occasion pense-t-il, alors sans plus attendre, il se saisit d’un paquet de chips et de sa bouteille de bière et descend l’escalier quatre à quatre jusqu’à arriver sur le palier du dessous. Il toque au 541 et quand la porte s’ouvre, porte haut la bouteille avec un tonitruant “ Hey, bromie ! ”. Contraction maison de bromance et homie, c'est un peu kitsch, mais pardonnez-le ça fait jamais qu’un mois que son deuxième bff vient d’emménager dans l’immeuble, il a pas encore eu le temps de se lasser. En baissant la voix, il ajoute “ Fais moi donc entrer avant que ta voisine de palier ne sorte pour râler que j’ai la voix qui porte ou qu’on entend les roulettes de ma chaise de bureau quand je corrige des copies le soir. Elle t’a pas fait trop de misère d’ailleurs ? ”. Il parle de Ruth bien sûr, la rabas-joie de l’immeuble qu’il apprécie sincèrement malgré ses sautes d’humeur, dont le palier fait face à celui d’Eden. L’appartement de Lulu est juste au-dessus du sien et il doit reconnaître que de temps en temps l’isolation phonique n'est pas idéal-idéal. “ J’ai de la bière et des chips, tu es libre ? ”.
Dernière édition par Luther Kealoha le Jeu 24 Oct - 5:08, édité 3 fois
Eden Scarlett
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MEMBRE ☆ ordinary love we'll build our house in the trees
âge : 37 ans, il pensait que sa vie n'allait plus connaitre de rebondissement, et pourtant, Eden est à l'aube d'une seconde jeunesse.
statut civil : Marié, il a déposé une demande de divorce il y a seulement quelques semaines et est déterminé à mettre une conclusion à cette histoire.
occupation : Directeur de l'Institut de Médecine Légale de Brisbane, et donc pas extension, médecin légiste. De manière bénévole, il est médecine de garde plusieurs fois par mois au dispensaire du Brisbane Royal Hospital.
adresse : Appartement 541 en plein cœur du West End.
intervention pnj : Oui
pronom perso : il.
trigger : fonds marins, créatures marines, non consentement.
warning : Cadavre, corps, tromperie.
infos rp : Ecriture à la première personne du singulier, je peux passer en troisième si nécessaire. J'ai des difficultés à jouer avec des "tu", et j'écris entre 300 et 800 mots, voire plus si l'inspiration est profonde !
Un mois que j’étais dans les cartons. Un long mois à me demander comment en étais-je arrivé à cette situation ? Oui, l’adultère de Claire. Mais, pourquoi ? Comment ? Toutes ses questions me prenaient la tête, au même niveau que les sms que je recevais sans cesse. Non, je ne voulais pas faire de thérapie de couple et non je ne comptais pas lui donner une seconde chance. J’avais mes tords, mais jamais ô grand jamais je ne pouvais accepter une telle erreur. Le seul moyen que j’avais pour m’occuper l’esprit, c’était le boulot. Rien de tel que quelques meurtres pour pouvoir penser à autre chose. J’étais presque heureux de me dire que, là-bas, les trois quarts de mes tiroirs mortuaires étaient plein. Presque, parce qu’on parlait tout de même de vie volés et ça, c’était inacceptable.
De ce fait, toute cette activité professionnelle me donnait l’occasion de penser à autre chose, de bouger et de garder l’esprit rempli de faits scientifiques, d’élément juridique et d’un tout de bazar mental qui pourraient sembler ennuyeux mais qui me passionnaient. Résultats : mon appartement ressemblait quasiment à la même lors de mon arrivée catastrophe. Les meubles étaient déjà montés —merci à la société qui s’en était chargé, je savais pertinemment que je ne l’aurai jamais fait— mais concernant les cartons… Mise à part un pour la cuisine et deux de vêtements, je n’avais toujours rien touché. A cela, il y avait les affaires de Dracula, mon chat. Son arbre chat était prêt, ses jouets dehors tout comme ses petits coins de jeu. Les priorités…. Vraiment.
Mais ce soir, je me devais de me motiver. Depuis mon arrivée ici, j’avais profité de l’absence de Claire pour récupérer davantage d’affaires. Des livres, des affaires de famille, bref tout ce qui rendait à cette maison son charme. Ma future ex-femme fut bien choquée que je fasse cela en douce…. Ironique quand on pense qu’elle n’avait aucun problème à grimper aux rideaux sans moi, avec un autre et dans notre lit. Première étape de cette soirée, sortir mon lecteur de vinyle et mes morceaux. What Happened To The Heart d’Aurora et les premières notes de Echo of My Shadow me donnaient déjà des frissons, un soulagement : je me sentais enfin chez moi. Quant à mon petit félin, il gesticula ses petites oreilles avant de reprendre cette sieste qui semblait d’une importance capitale.
Premiers cartons: mes livres scientifiques entourant mon bureau. Je ne travaillais quasiment pas dans mon logement, mais j’aimais l’idée d’avoir tout autour de moi si l’occasion s’y prêtait ; comme un arrêt maladie, par exemple —oui j’étais ce genre de bourreau de travail. J’allais me lancer sur mes livres plus personnels, à savoir ma collection de King quand on toqua à ma porte. Curieux, je n’attendais personne. Était-ce la musique le problème ? Je n’avais pas un volume excessif, pourtant. Un coup d’œil dans le judas et je vis Luther. Un sourire s’afficha immédiatement sur mon visage en lui ouvrant la porte. Sa remarque me fit rire, et je pris une expression grotesque d’une profonde réflexion.
—Mmmh, c’est un argument qui peut se tenir… soufflais-je en pointant du doigt sa bouteille. Allez, entre mon bromie, ne reste pas là, sinon la musique va déranger mes voisines. Je suis content que tu passes !
Une fois à l’intérieur, je lui indiquai où déposer ses chaussures et lui donnais des chaussons d’intérieur. Vieille manie que j’avais, je n’appréciais pas quand les chaussures dépassaient le pas de ma porte. Est-ce que cela pouvait venir d’une déformation professionnelle ? Peut-être bien ! —Désolé pour le bazar, c’est un peu la course au boulot. On a plusieurs cadavres sur les bras, c’est un peu l’enfer, mais ça occupe l’esprit. Ça ne te dérange pas si je continue les cartons tout en discutant ?
Luther Kealoha
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@Luther Kealoha & @Eden Scarlett Le rire de Luther raisonne dans la cage d'escaliers en entendant parler de musique qui risque de déranger ses voisines. Tout en entrant dans l'appartement il rétorque, peut-être un poil fanfaron. « Oh t'inquiète pas, je te les embobine toutes, tes voisines ». C'est qu'il faut reconnaître que dans cet immeuble, il entretient des relations au minimum cordiales avec tout le monde. Ruth lui donne un peu de fil à retordre mais sinon c’est un vaste terreau amical pour Luther.
Il se plie aux règles du maître de maison et délaisse sa paire de tong pour une paire de chaussons. C'est rare de le voir porter autre chose que des sandales de plage dans cet immeuble, c'est qu'il aime avoir les orteils à l'air vous dira-t-il, mais qu'il a une sainte horreur de sentir de la saleté sous sa plante de pied. Comme d'habitude, il tique en entendant parler de cadavres et se trouve plutôt soulagé de n'entendre aucun détail morbide suivre. Il doit reconnaître ne pas être très courageux quand on parle d'anatomie légale. Il n'encourage jamais Eden à lui raconter les faits divers qui amènent les maccabhées à se retrouver sur sa paillasse de médecin légiste. C'est que sous couvert de grand gaillard, c'est un coeur tendre qui se cache en Luther. Tendre et sensible, qui affirme que son esprit cartésien n'y croit pas mais qui refuse catégoriquement de regarder des films d'horreur paranormaux, qui n'aime pas entendre parler d'histoires flippantes après une certaine heure et qui détourne le regard dès qu'un peu de gore s'affiche à l'écran. Alors les cadavres d’Eden, il les lui laisse volontiers dans son placard.
A la place, il relève effectivement un nombre important de cartons non déballés et s'exprime avec surprise “ Dis donc ! Effectivement il t'en reste encore beaucoup ! ” Il acquiesce et assure que y a pas de soucis à déballer en même temps, avant de proposer un coup de main “ Tu veux de l'aide ? Je peux peut-être t'en déballer quelques uns ? ” C'est flagrant comme à une dizaine de mois d'écart, ils gèrent leur emménagement-post-rupture différemment. Luther lui avait déballé tous ses cartons en un weekend, quitte à terminer deux soirées de suite vers trois ou quatre heures du matin. Mais au moins c'était fait avait-il raisonné et il lui avait semblé à l'époque que réinvestir le cocon de son appartement avait quelque peu apaisé sa peine de cœur. Sans parler de tous les amis qui s'étaient manifestés pour donner un coup de main. Cela avait été un weekend de déménagement aussi efficace pour lui changer les idées que pour vider les cartons.
Il s'approche de l'arbre à chat et gratouille entre les oreilles l'animal qui s'y trouve perché en plaisantant “ On est bon pour organiser des playdates entre Dracula et Pumpkin ”. C'est ainsi qu'il a appelé le chaton qu'il a adopté dix mois plus tôt, une boule de poils noirs duveteuse qui n'en finit plus de grandir et prend de plus en plus de place. Puis avec plus de sérieux, il lui demande “ Tu te plais dans l'immeuble ?”.
Dernière édition par Luther Kealoha le Jeu 24 Oct - 5:10, édité 1 fois
Eden Scarlett
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La présence de Luther me faisait du bien. On n’avait pas besoin de se parler tous les jours, ni même de se montrer particulièrement démonstratif pour savoir que notre amitié était solide. Elle l’était, l’avait toujours été et je n’avais aucun doute à ce sujet. Alors, le simple fait qu’il fut présent m’allégeait un peu la poitrine. Ça allait aussi me motiver à me bouger un peu, mon appartement ne ressemblant pas à ce qu’il devait être : un lieu de vie et pas de stockage de mes affaires. Ça ressemblait plus à un entrepôt américain douteux plutôt qu’un véritable appartement ou la maitresse des lieux était une petite chatte de six ans. Elle était là, dans son arbre à chat, regardant d’un œil attentif ce qu’il se passait telle la royauté qu’elle estimait être.
—C’est gentil, mais faut que je fasse le tri, je vais finir par plus te donner des ordres qu’autre chose, ça ne sera pas plaisant, avouais-je en posant les premiers livres, pose-toi, sers-nous la bière et ça sera largement suffisant !
Mes tocs, particulièrement quand j’étais stressé me poussait à vouloir une organisation dont j’étais le seul à avoir le secret. Chaque place à ça chose et qu’à chose à une place…. Fallait-il encore trouver où, dans un tout nouvel environnement, et c’était ça le plus contraignant. Je m’arrêtais un instant pour le regarder caresser Dracula. L’animal en profitait grassement, non sans me faire sourire. Elle était très sociale, et c’est ce que j’adorai avec elle —ça et le fait qu’elle était accro au yaourt à boire, mais uniquement à la vanille !
—Je crois que oui, répondis-je dans un premier temps, à dire vrai, je n’ai pas vraiment le temps de discuter avec les voisins, ni même… Bah de m’installer. Je me plonge beaucoup dans le boulot, et ça m’est déjà arrivé de dormir au bureau, j’ai l’impression d’avoir encore l’ombre de Claire qui plane ici. De revivre ce moment où j’ai ouvert la porte et…
Un long soupire poussif s’échappa de mes lèvres.
—Je ne comprends pas, et je ne le comprendrais peut-être jamais, mais, passons. Je ne veux pas parler de ça. Elle voulait voir ailleurs, j’imagine que c’était son droit. Que c’était inévitable. J’ai déposé le dossier de divorce y a deux semaines. Elle refuse de les signer et je sens que cette histoire va me pomper l’air comme pas possible.
Ça m’agassait autant que ça m’attristait, et même si je rangeais mes livres, il n’allait pas être difficile de voir que j’étais très affecté par cette situation. Je ne pleurais pas, mais mon regard était bel et bien rougi par le sentiment de honte et de peine qui m’envahissaient.
Luther Kealoha
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@Luther Kealoha & @Eden Scarlett Il hausse les épaules quand Eden décline sa proposition d’aide à ouvrir les cartons et l’enjoint plutôt d’ouvrir la bouteille de bière. Ma foi, c’est un plan qui lui convient aussi. Il n’aurait pas vu d’inconvénient à se placer sous les ordres de son ami et à disposer religieusement les bouquins sur les bonnes étagères, en respectant le système de classement selon les désidératas du nouveau locataire. Il a généralement de la patience à revendre Luther, et vu sa propension à vivre dans un espace organisé et très soigneusement rangé, il n’aurait probablement pas soulevé de sourcils en entendant d’éventuelles instructions de rangement. Mais il comprend. Avoir la main mise sur le déroulement des choses donne un semblant de contrôle. Il imagine que ça peut aider à s’apaiser. Probablement.
Il ouvre donc un ou deux placards dans la cuisine pour sortir deux verres propres et décapsule la bouteille de bière sans chichis. Quand il s’approche d’Eden pour lui remettre un verre rempli d’une bière ambrée mousseuse, il jette un œil curieux aux livres dans le carton. Il aperçoit quelques exemplaires de Stephen King. Bien qu’il consacre un peu de temps à la lecture toutes les semaines - rien de mieux qu’une demi-heure de lecture avant de s’endormir pour une bonne nuit de qualité ! Il doit avouer n’avoir lu aucun livre du maître de l’horreur. Ce sont davantage des essais qui s’accumulent sur ses propres étagères et si quelques fictions se fraient un chemin sur sa table de chevet, il doit avouer pencher davantage pour les techno-thriller. Mais il connaît King de nom et de réputation. Suffisamment pour savoir que le contenu de ses livres lui ficherait probablement la trouille, donc il finit par reposer respectueusement l’exemplaire de Christine dans le carton après en avoir lu la quatrième de couverture tout en commentant “Hé bien, tout un programme.” .
Il lève son verre vers Eden et propose de trinquer à ce nouvel emménagement, avant de l’interroger sur cette nouvelle vie et d’écouter attentivement son ami lui confier que ce n’est pas facile-facile tous les jours. Une grimace se loge sur son visage en entendant parler de dormir au bureau et il avance “ Bon, si je peux aider pour quelque chose, tu sais que …” sous-entendu, il est là, Eden peut compter sur lui. Luther a eu sa propre rupture douloureuse un an plus tôt, les souvenirs sont encore suffisament frais pour qu'il se souvienne que c'est difficile. Il doit avouer qu'il n'a pas vraiment tirer de solution miracle de cette expérience. Juste laisser le temps opérer.
Il avale une gorgée de bière pendant que le médecin légiste évoque le soir fatidique où il a découvert l’infidélité de sa femme, et puis il acquiese quand Eden affirme ne pas vouloir en parler. Ce qui est pratique avec le professeur de math, c’est qu’il ne pousse jamais ses proches dans leur retranchement pour leur tirer les vers du nez. Si Eden ne souhaite pas en parler, Luther ne posera pas de questions. Simple et efficace, même si certains lui reprocheront de faire signe de désintérêt. Il ne voit juste pas trop l’intérêt d’insister, il estime que les gens finissent par parler quand ils sont prêts, inutile de les presser. Il fait preuve d’un peu plus de surprise en entendant parler des papiers du divorce en revanche. Cela lui paraît incongru qu’une des parties prenantes ai le droit de refuser de signer. “ Mais il doit bien y avoir un recours ? Elle peut pas t’imposer de rester mariés. ”.
Eden Scarlett
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Cette situation me brûlait de l’intérieur depuis l’instant où j’ai découvert un étranger dans mon lit. J’étais fatigué par cette sensation, celle d’être consumé de l’intérieur, sans avoir la capacité de faire quoique se soit pour tempérer cette tempête émotionnelle. Frustration, colère, incompréhension, détresse, tout un tas d’émotions me traversaient me fatiguant un peu plus chaque jours et l’incompétence de Claire à m’aider n’était en rien une aide. Fort heureusement pour moi, Luther était là, Gabriella aussi. Ma famille tout autant et mon job, ma passion, mes cadavres… Aussi étrange que cela pouvait sembler, ce mélange atypique me permettait de supporter cet incendie interne. Alors, avoir Luther dans ma nouvelle demeure avait des allures de bénédiction.
Je le regardais observer Christine avec un sourire. L’ayant lu, encore et encore, j’étais presque certain que cette histoire de voiture tueuse n’allait pas vraiment sa tasse de tête. Mais qui sait, le professeur de math pourrait apprécier l’étrangeté de la situation ? Au vu de sa phrase —non sans me faire sourire davantage— la réponse était très probablement non. Je déposais mon livre avec délicatesse, avant de prendre mon verre. Trinquer, puis me désaltérer. Je répondis honnêtement à ses questions tout en reprenant mon rangement millimétré. Après ce qui pouvait ressembler à un monologue de petits malheurs, je prie une nouvelle gorgée avant de me retourner complètement vers mon meilleur ami. Le rangement pouvait attendre. Sa question me fit rire, mais plus jaunement qu’autre chose.
—Ne t’inquiète pas pour ça, avec les preuves de l’adultère elle n’aura pas vraiment d’autre choix que de signer. Et s’il le faut, je fouterai toutes mes économies dans mes avocats, pas de soucis. Je ne veux plus jamais avoir ne serait-ce une chose à voir avec elle. Putain… Quand j’y pense, elle a quand même foutu un mec dans notre lit et ose me dire qu’une thérapie de couple pourrait sauver notre mariage.
Toujours ce rire jaune. J’avais lâché l’information principale alors que je ne voulais pas en parler. Ça c’était un peu le pouvoir de Luther. Il ne disait rien, ne forçait jamais les gens à se confier et de ce fait —en tout cas me concernant— ça m’amenait à le faire tout naturellement. Les yeux commençant à se rougir, je pris une nouvelle gorgée pour calmer l’anxiété naissante dans ma gorge.
—Je… Putain de bordel de merde, soufflais-je en passant ma main devant mes yeux humides, j’espère que du coup, avec toutes les baises qu’elle a eu, elle l’aura son gosse avec lui. Au moins, elle aura gagné un truc dans ce mariage de l’enfer.
Luther Kealoha
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@Luther Kealoha & @Eden Scarlett Là où Luther se montre parcimonieux avec ses mots, Eden lui est très volubile. Ca tombe bien, le prof de math n’est pas vraiment venu pour parler de lui-même de toute façon - il n’a pas grand chose à dire en ce moment, pour être très honnête. Sa vie est une routine bien huilée en ce moment. Le flot de parole d’Eden comble donc parfaitement le silence, offrant toujours plus d’informations supplémentaires à Luther sur ses malheurs. En entendant parler de thérapie de couple, il répète derrière Eden. “ Ha. Vous aviez tenté la thérapie ?”. Il n’a pas compris que c’était ce qu’elle proposait pour recoller les morceaux, pas ce qui avait précédé l’adultère. Bien qu’il soit intimement persuadé que la thérapie - personnelle, de couple, de famille, peu importe - soit une bonne chose à faire, il n’est pas certain que dans ce cas-là, ça aurait pu changé quoique ce soit. Les pots lui semblent pas mal bien cassés.
Il comprend l’amertume de son ami. Il se retrouve dans certains aspects de cette histoire ; même s' il se dit que la sienne est moins pire. Au moins, ils n’étaient pas mariés - ils était même à l’opposé de ça, un couple en break qui essayait de se retrouver, et Elliot ne l’a pas trompé, elle n’a pas passé ce cap. Mais lui aussi a eu l’impression de se faire avoir, quand il a découvert un peu moins d’un an auparavant que la jeune femme avait rencontré quelqu’un d’autre. Il était bien amer de se faire prévenir si tardivement, alors qu’il essayait contre vents et marées de reconstruire leur couple qui battait de l’aile depuis un moment. Le sentiment de trahison était prégnant, suivi de près par l’amertume et la colère. Ça lui avait suffi pour claquer la porte. Alors, bon sang, ouvrir la porte sur sa femme et son amant au lit, il entend que ça secoue. Il comprends, mais ça l’empêche pas de sursauter en entendant Eden prononcer quelques grossièretés. Ses yeux s’ouvrent en grand, plongé dans sa bière, quand il mentionne “des baises” suivi d’un “gosse”. Tous des mots que le quadra n’a pas vraiment l’habitude de prononcer ou même d’entendre. Trouver le guindé, mais sa grand-mère lui aurait rincé la bouche au jus de citron si il avait utilisé les mêmes. Il ne se permet pas de reprendre Eden bien sûr, il se contente de relever la tête et d'essayer de trouver des paroles réconfortantes. “ Ca va s’arranger.” commence-t-il “ Enfin, pas entre vous, hein. Tu tournes la page, t’as bien raison.” se reprend-t-il. “ Mais ça va s’arranger avec le temps. Tu n’y pensera plus, tu rencontreras d’autres personnes et ça deviendra un souvenir lointain et vaguement déplaisant.” Il s’approche et lui tapote l’épaule, en essayant d’être le moins maladroit possible.