(1f), and i remember every song we used to sing along (réservé)

pré-lien de cassie yeun

Esprit libre, X est une femme passionnée qui s'est toujours laissée guider par ses instincts et par ses envies. Elle vient d'une grande famille, heureuse et équilibrée bien que soumise aux problèmes et aux aléas de la vie, et l'annonce de son homosexualité alors qu'elle était encore adolescente a été accueillie sans trop de heurts. Pour autant, elle a toujours eu à coeur de défendre celles et ceux n'ayant pas eu sa chance, et est depuis toujours très engagée dans la cause LGBTQIA+. Elle exerce un métier-passion, peut-être même est-elle son propre patron pour ne pas avoir à répondre aux contraintes du salariat, et c'est en tout cas quelqu'un qui a un caractère bien trempé, bien dans ses baskets et dans son rapport à elle-même.

(f) · prénom au choix · 38-42 ans · métier au choix · séparée (réservée)
(tw: homophobie, procédure de divorce, pma) Cassie et elle se sont rencontrées à l'époque de l'université, lors d'un festival de musique, et ne se sont plus quittées ensuite tant le coup de foudre réciproque s'est révélé comme une évidence. Fille unique de parents traditionnels n'ayant jamais totalement accepté son orientation sexuelle, Cassie a découvert grâce à X la joie d'une famille aimante et supportrice, dans laquelle elle a été acceptée à bras ouverts. En 2016, elles ont décidé de se lancer dans la grande aventure de la parentalité, une grossesse portée par X dont est née quelques mois plus tard une petite Nola. Courant 2018, quelques mois après la légalisation du mariage gay dans le Queensland, les deux mères se sont dit "oui" pour leur plus grand bonheur, et on aurait pu croire à cet instant que le bonheur (presque) sans nuage durerait pour toute la vie. Les années passées et la routine ont néanmoins fini par étioler peu à peu le fil de leur amour, et après avoir retourné le problème dans tous les sens et tenté par cent fois de rallumer la flamme, elles se sont séparées d'un commun accord en 2023. Une séparation mutuelle néanmoins difficile à digérer, chacune tentant de passer à autre chose à son rythme en redoutant le moment où l'autre tombera amoureuse et enterrera pour de bon les miettes de leur couple. Pour l'heure, les papiers du divorce prennent la poussière sans que ni l'une ni l'autre ne semblent vouloir y remédier, et elles concentrent toute leur énergie à tenter d'être de bonnes co-parentes pour leur fille en espérant la préserver au maximum de cette séparation.

le lien dans ma fiche

(grand amour) le coeur brinquebalé d’une histoire à une autre durant le reste de ses études, la brusquerie masculine terminant de lui rappeler sans cesse pourquoi ils n’auraient jamais sa préférence en matière de sentiments, Cassie rencontre finalement l’Amour avec un grand A au détour d’un festival de musique. Elle avait des fleurs dans les cheveux, un paréo coloré noué par-dessus son short en jean, une odeur de vanille et des yeux d’un bleu si profond que Cassie aurait pu s’y noyer. – T’aimerais qu’on se revoit, à l’occasion ? lui avait demandé la brune avec l’angoisse des premières fois, à la fin du week-end. – T’aimerais t’installer chez moi, à l’occasion ? lui avait quelques années plus tard demandé la belle, du même ton et un sourire mutin sur le visage. Tout n’avait pas été rose, bien sûr, esprit libre dans une cage aux jolies dorures, Cassie avait sacrifié la paix familiale sur l’autel de sa liberté. Ses parents l’imaginaient mariée, mère de famille bon-chic-bon-genre, et auraient même volontiers eu quelques prétendants à lui proposer pour l’aider à faire son choix … La jeune femme, elle, ne rêvait plus que de sa douce, catapultée centre de son univers, à mille lieues de la vie de fille de bonne famille déjà toute tracée pour elle. – Un jour, plus rien ni personne ne t’empêchera d’être ma femme. avait-elle promis plus tard, la Nouvelle-Zélande en avance pour légaliser l’amour tel qu’elles en rêvaient, et leur Australie natale traînant la patte. Septembre 2018, un mariage (enfin) célébré tandis que passant des bras de l’une aux bras de l’autre, leur fille fêtait tout juste ses un an.

(nola) elle s’en rappelait encore, Cassie, de ce jour-là. Elles pique-niquaient dans un parc de New Farm, allongées dans l’herbe pour laisser la digestion faire son travail, la tête de l’une posée contre la hanche de l’autre. – T’y a déjà pensé, toi ? Aux enfants. Et bien sûr que Cassie y avait déjà pensé. Mais comme on pensait à un rêve lointain et inaccessible, à quelque chose que l’on obtiendrait jamais parce que les planètes ne seraient jamais alignées comme il fallait. Pourtant la graine venait d’être plantée, et l’idée avait germé tranquillement dans un coin de sa tête – dans un coin de leur tête. – On va vraiment le faire ? Pour de vrai de vrai ? C’était fin 2016, et quelques semaines plus tard le test était sans appel, et leurs mains fébriles en posant les yeux dessus à la même seconde : – C’est … Olala – C’est positif ! – On va être mamans ! Et mamans elles devinrent, un matin de septembre 2017 et après un parcours du combattant leur ayant valu quelques larmes et faux espoirs, les lèvres de Cassie embrassant le crâne duveteux de leur petite fille avant d’aller se poser sur le front de sa douce, épuisée mais heureuse d’avoir mis au monde celle qu’elles se promettaient déjà d’aimer envers et contre tout (et tout le monde).

(désamour) leur cocon d’ordinaire synonyme de refuge avait tout l’air d’une prison, ce week-end de février où une alerte cyclonique retenait tout le monde chez soi. Tandis que l’une séchait les larmes de Nola après un cauchemar en la persuadant de se rendormir, l’autre séchait ses propres larmes au salon, les jambes repliées sous ses fesses dans leur vieux canapé en cuir râpé. Elles avaient parlé toute la nuit, à cœur ouvert comme ce n’était plus arrivé depuis longtemps, et la voix n’était plus qu’un murmure lorsqu’enfin le couperet était tombé. – C’est fini, pas vrai ? Depuis un moment sans doute, qu’elles avaient trop longtemps étiré par la force de leur déni. – Je suis désolée. Désolée parce qu’elles essayaient depuis des mois, se forçaient un peu en espérant que le reste suivrait. Il ne suivait jamais. – J’ai pas envie qu’on se déteste. Promets-moi qu’on sera jamais comme ces exs qui se détestent. La promesse, faite en attrapant ses poignets avec douceur et en la regardant dans les yeux, avait consisté en un – On s’aimera de loin, pour ne pas se détester de près. et c’est vrai, de loin elles s’aimaient probablement encore. Comme on aimait un vieux souvenir auquel on acceptait de renoncer à son rythme, d’abord chacune sa pièce, et puis chacune chez soi. Aux spectacles de l’école et aux entraînements de netball de Nola, avec pudeur et la crainte aussi, c’est vrai, du jour où l’une ou l’autre arriverait accompagnée. Il faudrait bien, un jour.

propositions d'avatars : brit marling, angela sarafyan, anne hathaway, olivia munn, lizzy caplan, mila kunis, kylie bunbury, jaimie alexander, etc ... ce ne sont que des suggestions, c'est entièrement au choix (1f), and i remember every song we used to sing along (réservé) 1230534629

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à savoir:

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ships in the night ☆☆

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habits of my heart

won't let you go

i get to love you