the way that it was (emery)

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 the way that it was (emery)


Ruben Roswell
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MEMBRE ☆ midnight love
i'm not your consolation prize
Ruben Roswell
paper rings
messages : 1121
rps : 175
pseudo : bleulaine.
id card : shawn mendes / self (avatar) particulrtaste (gif) mendes-shawn + dailywomen (crackship)
pronom irl : elle.
à contacter : juniper () · jorja (☆༄) · nana (ϟ).
présence : présente.
the way that it was (emery) MuVC9kU
âge : le compteur affiche trente tours de soleil, jamais été aussi près de se brûler les ailes. - (01.09.1993)
statut civil : un coeur qui bat, c'est déjà ça, et un célibat dont il se délecte. les nuits sont rarement solitaires, même s'il doit se montrer plus sage depuis qu'il s'est marié à son boulot.
occupation : la fin justifie les moyens quand il s'agit de défendre ses engagements. il a pris ses fonctions d'assistant parlementaire auprès d'un élu des verts. un statut de col blanc qui l'étouffe alors pour le bien de sa santé mentale, il conserve un pied dans l'associatif et enfile l'autre dans un costume de cosmonaute d'apiculteur et veille sur ses abeilles.
adresse : après son année à canberra, il était content de voir que sa chambre dans la joyeuse colocation du #400, new farm était toujours disponible et a réinvesti l'endroit. et si on lui a offert un appartement de fonction en plein centre du central business district, la décoration insipide des lieux a eu vite fait de l'ennuyer. il ne se sentait pas bien du tout dans entre ces quatre murs sans âme (ça ne l'empêche pas d'y amener ses conquêtes).
intervention pnj : Oui
pronom perso : il/lui.
trigger : violences sexuelles, pédocriminalité.
warning : personnage relativement safe, qui peut aborder l'anxiété, les addictions. ses convictions peuvent être anxiogènes, surtout par rapport à l'actualité, n'hésitez pas à me dire si ça vous gêne.
disponibilités : full // (en attente : andrew, lane.)
en vrac :
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— rps en cours.
juliana #7bianca #1best mates #2bianca #1noelle #1 .

— rps terminés.
(2023)juliana #1juliana #2 juliana #3 juliana #4juliana #5juliana #6lily & noah #1noah #1flynne #1addie #1emery #1harlan #1sierra #1.
axel #1darcy #1#400 meryem #1best mateslara #1.

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· Mer 10 Avr - 20:35


— i don't wanna talk about the way that it was ✧
ft. @Emery King beachside, brisbane

Ruben porte sa chemise préférée ; elle est verte, en lin et confortable à souhait. Ce n’est pas de celles qu’il met au travail ou qu’il peut sortir pour les événements guindés, plutôt celle qu’il réserve pour les occasions plus simples, mais non moins importantes. Aujourd’hui, il l’a enfilée pour l’anniversaire d’Emery, presque façon pilote automatique après la douche, avec la certitude qu’il allait passer une bonne journée. Maintenant qu’elle avait la barre des trente ans, il se demandait si elle se plairait toujours autant à être la reine d’une journée, si cela signifiait se remémorer que le temps filait, qu’ils ne faisaient que vieillir. L’exercice l’avait toujours amusé, tenter de deviner ce qui se passait dans la tête de la jolie brune, avant de se remémorer qu’elle était Emery et qu’ils avaient beau se connaître depuis plus d’une décennie, elle restait un mystère pour lui. Il avait retenu deux grandes leçons, jamais être touché outre mesure par ce qui pouvait sortir de sa bouche, également savoir lui tenir tête, ne pas avoir peur de l’affrontement. A défaut de pouvoir se targuer de la comprendre, il sait qu’il est un de ses plus vieux amis pour une bonne raison, il l’apprécie vraiment pour ce qu’elle est. Aussi chieuse, soit-elle.

Peut-être qu’il en fait trop, peut-être qu’une part de lui demeure ce lycéen qui voulait l’impressionner ou peut-être juste qu’il ne pourra jamais trahir la promesse de toujours la traiter comme une reine. Ruben a mis du cœur à ses préparatifs, pour que la journée soit la plus agréable possible, histoire de marquer le coup. Il avait acheté à boire, préparé leur déjeuner et le nécessaire pour qu’ils puissent souffler les bougies. Les températures étaient plus que douces malgré l’automne qui pointait le bout de nez, ils pouvaient encore profiter de la plage et la météo prévoyait d’être clémente. Un temps parfait pour se rendre sur la côte et si le cœur lui en disait aussi, de louer un bateau pour la journée. Il espère viser juste avec cette idée. C’était peut-être étrange, mais il avait envie de se couper du monde avec elle, que ce tête-à-tête leur appartienne, comme s’il cherchait le réconfort de cette période plus simple où elle était une constante stable dans sa vie. Est-ce qu’ils sont toujours les mêmes ? Est-ce qu’il a tort de se croire aussi important pour elle ? Est-ce que tout est voué à changer depuis qu’il a accueilli Juliana dans sa vie ? Autant de questions qu’il ne formule pas, car il ne souhaite pas entendre leur réponse, mais les ressentir.

Madame est ponctuelle, souligne-t-il, tout sourire, en franchissant la porte d’entrée. Une sortie synchronisée possible, seulement parce qu’il guette son arrivée depuis quelques minutes, à la fenêtre de la cuisine. Ruben s’avance à sa hauteur, en levant les bras et prend une bonne inspiration avant de lancer un : – Joyeux anniversaire, Emery !, plein d’enthousiasme.

C’est mieux de pouvoir lui dire en face… malgré ce petit moment d’hésitation, entre le prendre dans ses bras ou ne rien faire, en restant planté là. Ruben choisit de ne rien faire, quitte à avoir l’air un peu béat avant de se rappeler qu’il a déjà un premier quelque chose pour elle. Sort de la petite poche de son sac une écharpe satinée rose, où on peut lire Birthday Queen.

On l’avait acheté pour ma soeur, tu ne m’en voudras pas de faire un peu de recyclage. L’australien parie sur l’idée qu’elle ne va pas aimer la porter – trop kitsch – mais tente tout de même de la passer sur sa tête. – Tu vas pouvoir conduire avec ça ?

Il lui trouve beaucoup d’allure sur son Vespa – encore plus dans cette condition – ça l’amuse bien de devoir monter derrière elle. D’ailleurs, il a pris soin de ne pas trop se charger, juste son sac à dos et un sac isotherme porté en bandoulière, déjà qu’il n’est pas tout à fait léger. Juste pour l’embêter, il fait mine de solliciter son aide pour attacher son casque, avant de grimper sur le bolide.

En direction de la plage, s’il-vous-plaît, taxi. demande-t-il, près de son oreille, en pointant l’index vers la route à prendre.

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Emery King
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âge : 31 ans, l'angoisse de la vieillesse qui ne va pas tarder à pointer le bout de son nez.
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· Lun 6 Mai - 10:25

the way that it was

@Ruben Roswell
Les années passent et les chiffres deviennent de plus en plus grands. Hier encore, elle n’avait que vingt ans. Aujourd’hui, elle s’est réveillée avec le nombre 31 en tête. Elle n’a pas vu le temps filer, Emery. Souvent, ça lui file les chocottes. Elle n’a pas envie que le temps passe si vite, a le sentiment de ne jamais en profiter assez. Et puis les angoisses passent et elle redevient elle-même. Elle reprend le cours de sa vie, continue de la vivre au risque de s’en brûler les ailes. Ainsi les pensées angoissantes du matin finissent par s’évaporer à mesure qu’elle se prépare pour partir avec Ruben. Ruben qui, malgré tout, demeure une constante dans sa vie. Elle sait, Emery, qu’il n’est plus autant à elle qu’il a pu l’être durant leurs jeunes années. Elle sait qu’il y a une autre femme dans sa vie, qu’il est en couple maintenant. Cette pensée lui fait froncer le nez tandis qu’elle enfile sa combishort. Qu’elle l’admette ou non, ce changement de statut chez le jeune homme a généré une nouvelle peur chez la brune : celle d’être reléguée au dernier rang, qu’il n’ait plus de temps pour elle, qu’il la laisse tomber. Sans doute est-elle guidée par la jalousie, elle qui s’est habituée à avoir Ruben à portée de main. Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis.

Mais il est là, aujourd’hui. Il va passer toute la journée avec elle, parce que c’est ce qu’elle a demandé, parce que c’est elle la reine de la journée. Alors au fond, peut-être qu’il n’y a pas grand chose qui change. Peut-être qu’Emery reste Emery dans le cœur de Ruben. Peut-être qu’elle s’inquiète pour rien. Toujours est-il qu’elle est rassurée lorsqu’ils se retrouvent dans l’entrée et qu’il l’accueille avec le sourire.

Je suis toujours ponctuelle !, souligne-t-elle la tête haute, bien que ce ne soit pas toujours vrai. Mais merciiii. Je suis prête à être traitée comme la reine que je suis, ajoute-t-elle avec un large sourire sur le visage.

Elle ne croit pas si bien dire, d’ailleurs. Au lieu de la prendre dans ses bras, Ruben extirpe de son sac ce qui ressemble étrangement à une écharpe de miss. Ou plutôt, à une écharpe de reine. C’est kitsch à souhait, sans parler de la couleur rose qui jure avec sa combinaison dorée. Avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, Ruben s’avance pour la passer sur sa tête.

Je peux conduire avec. Mais je te préviens, je ne garde pas ce truc à la plage, ça va ruiner mon bronzage.

En plus de ne pas aller non plus avec son bikini kaki. Emery veut bien jouer le jeu, mais pas au détriment de son sens du style. Elle a besoin de se sentir jolie en toute circonstance, et peut-être encore plus face à Ruben, histoire de lui montrer ce qu’il rate maintenant qu’il est maqué. Elle accepte néanmoins l’écharpe pour le trajet et la laisse autour d’elle tandis qu’elle enfile son casque et qu’elle l’attache. Désormais prête à conduire, elle marque toutefois une pause pour attacher le casque de son ami avant de le pousser un peu, en réponse à sa propre taquinerie. Chose faite, elle prend sa place à l’avant du Vespa, totebag bien calé contre son épaule et Ruben à l’arrière. Suivant ses indications, la brune prend la route. Conductrice pas toujours prudente, ils arrivent néanmoins entiers à la plage quelque temps plus tard. Pressée de voir ce qui l’attend, Emery se gare et une fois, tous les deux descendus du bolide, enlève son casque. Elle le range dans le coffre du scooter, fait de même avec celui de Ruben avant de lever les yeux vers lui.

Alors, c’est quoi la suite ?


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