( beautiful ghosts )

[ feat. ]  ⣿ @nicholas vacaresco

Comme une valse qui virevolte dans les airs autour d’elle, elle ne prête plus attention à tout ce qui l’entoure, le dossier toujours ouvert sur son bureau dont elle n’y prend plus garde. Souffle qui se fait entendre devant les lèvres qui s’entrouvrent, mais dont les sons se sont effacés pour revivre encore et encore la même scène dans son esprit torturé par ce moment à laquelle elle a cru son palpitant s’écrasé pour s’arrêter un court instant. Qu’avait-elle ressenti par le surnom qui lui avait donné loin d’y ressentir de la joie, mais plus de la colère. Et si elle avait imaginé ce moment ? Elle y avait cru à la folie passagère prendre le dessus avant de revenir à elle pour que le présent lui remémore qu’il était toujours là dans ce téléphone, la respiration trop forte avant qu’elle l’entende devant cette demande qui n’avait pas manqué de la faire rire, d’un rire jaune, un rire plein de sarcasme comme si le monde autour d’elle lui jouait une mauvaise farce. Des années où elle avait erré difficilement à avancer, des années où son cœur s’était meurtri pour s’accompagne dans cette sombre solitude pour accepté cette douleur qu’elle savait ne pourrait jamais s’estompé et dont elle vivrait seule. Elle avait connu la mort à sa façon, la souffrance auquel elle avait cru si souvent ne jamais s’en relever. Les cris silencieux qui l’avait parcouru où la seule personne qui aurait pu l’aider avait choisi la fuite sans lui tendre un seul regard si ce n’est de cette haine et de cet air qui hurler à la culpabilité qui l’avait tant gagné si souvent et parfois encore elle ne cessait de se dire que si elle avait fait les choses différemment, leur vie aurait été différente, mais avec les si, elle avait vite compris qu’un nouveau monde s’ouvrait à elle bien loin des années heureux avant que la réalité les ramènent à eux quand elle avait compris qu’un jour où l’autre chaque acte à des conséquences. Coupable que son regard avait hurlé au sien avant qu’elle baisse les bras pour le laisser partir. Des années, des années où elle avait voulu effacé à force du temps son visage, les photos s’était enfouit dans des cartons qu’elle avait fermés comme si une page s’était fermé tel un nouveau deuil qu’elle avait dû assumer difficilement quand le premier résonnait encore comme un cri dans la nuit qui la guettait et si dans un premier temps elle y entendait cette douce voix angélique réchauffait son âme, les cris de ses cauchemars reflétait la douleur porté contre myocarde plus saignant que jamais, mais dont elle avait appris avec le temps, à vivre avec.

Un pas à après l’autre, elle avait avancé sans conviction avant de se jeter corps et âme dans ce travail qui était devenu le centre de sa vie, ce métier qui lui rappelait que si elle en avait connu la souffrance, la douleur d’une vie que parfois elle aurait rêvé soit différente, elle n’en était pas la seule. D’autre autour d’elle en vivait la même et elle avait le pouvoir de les aider. Elle s’était jetée corps et âme dans ce métier, cette passion pour relever une nouvelle facette d’une femme forte et de caractère et d’une empathie à toute épreuve qui l’avait amené à ce cabinet qu’elle avait mis longtemps à accepter avant de vivre ce rêve, ce passion qui lui offrait un moyen de s’en sortir sans se noyer une nouvelle fois. Alors pourquoi fallait-il qu’il revienne ? Pourquoi maintenant quand doucement elle avançait et sans lui ? Elle avait mis longtemps à faire le deuil de cet homme qu’elle avait aimé à plus que de raison, mais elle avait vite compris lorsque leur regard s’était croisé que celui qu’elle avait connu ne reviendrait pas. Il était différent et elle ne pouvait l’aider, raison pour laquelle elle n’avait rien dit, pas un mot malgré qu’il avait prononcé son prénom jusqu’au supplice qui lui avait fait serré la mâchoire au risque de s’y briser, mais elle ne pouvait pas l’aider, elle ne pouvait pas quand tout ce qu’elle désirait c’était y mettre un terme ; Force de conviction au point pourtant d’en plonger dans la folie incapable de se concentrer, d’écouter l’assistante de Nicholas lui évoqué les nouveaux dossiers avant d’entendre ce bruit infernal tombé au sol et qu’elle finisse par revenir à elle. Sursautant un instant pour doucement sourire comme à son habitude avant de se relever quand elle n’avait pas l’esprit à écouter qui que ce soit et encore moins à se trouver enfermer dans ce bureau. La veste à la main, le sac sur ses épaules, elle n’écoute pas les propos de cette femme. Une petite blonde d’une cinquantaine d’années toujours les mots qu’il faut, le sourire aux lèvres à apporter son soutient à chaque membre de l’équipe. Elle l’avait fait avec elle quand elle avait su une partie de son histoire, mais Azra n’avait rien dit de plus si c’est accepté son soutien sans s’étaler. Elle avait envoyé un simple message à Nicholas pour s’excuser, elle savait qu’elle lui devrait une explication, mais elle n’avait eu guère envie de lui parler au bureau où tous en tendraient parfois un peu trop à son goût l’oreille. Elle n’avait jamais vraiment parlé de Adem, elle l’avait longtemps effacé de sa vie ne songeant pas une seconde qu’il pourrait y remettre les pieds et elle s’y refusant, pourtant, malgré elle, elle ne pouvait le laissé croupir derrière les barreaux.

Parce qu’elle l’avait aimé
Parce que ne pourrait l’oublier

Elle avait erré dans les rues, la veste qu’elle avait fini par mettre sur ses épaules laissant l’air vidé ses poumons qui semblaient en manque d’oxygène. Respire et profite parce que demain peut-être sera le dernier les mots s’empressent dans son esprit lorsqu’elle les avaient entendus la première fois devenu comme un leitmotiv dans sa vie, elle qui savait si bien à quel point la vie en était courte se voulait de respirer au risque de tomber et s’y refusé, si le monde autour d’elle avait longtemps était chaotique, aujourd’hui elle rêvait d’une vie plus apaisé et face au passé, elle n’était pourtant plus apte à se concentré sur quoique ce soit comme si son cerveau s’était mis en pause et s’enfoncé dans le passé bien loin de l’avoir quitté comme elle l’aurait si bien voulu. Elle inspire profondément, les yeux fermés devant les sons de l’océan qui se guide à ses oreilles jusqu’à y laissé les traces d’un sourire posé sur son visage où elle reprend sa marche devant ce petit restaurant où elle avait donné rendez-vous à Nicholas, son patron, son mentor et celui qui avec le temps avait été présent pour l’aider à ne jamais baissé les bras. Elle savait qu’elle lui devait beaucoup, elle devait ce soir des explications à sa disparition soudaine se doutant que devant la révélation qu’elle lui offrirait, elle se doutait déjà de sa réaction, mais n'y songeait pas. Pas tout de suite quand elle avait un besoin urgent de se changer les idées. De se libérer devant ce fardeau des fantôme du passé bien trop à porter pour elle. Pas encore une fois laisse-t-elle murmuré dans un léger désarroi devant la vulnérabilité qui l’empêche de réfléchir correctement, comment le pourrait-elle ? Quand le pansement d’une blessure qui ne manquerait pas de s’arracher au fur et à mesure et dont elle s’y refusait, mais qu’elle savait ne pourrait pas affronter toute seule.

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