@Lionel Fitzgerald & @Archibald Gunn
Le retour avait été mouvementé, et Lionel avait beau avoir pu reprendre sa vie "plus ou moins" là où il l'avait laissé 2 mois avant, l'auteur savait qu'il avait quelques explications à donner à son entourage. En haut de la liste bien entendu il y avait Megan, mais l'avantage de vivre sous le même toit c'est qu'il pouvait se charger de cette conversation à domicile. Ensuite, il y avait son équipe à la Maison d'Edition et puis deux trois amis.. et Archibald. Archibald qui n'était pas vraiment dans une catégorie précise aux yeux de Lionel parce que le jeune homme était plus son pupille qu'autre chose. S'il devait décrire leur relation, l'écrivain l'autre décrit ainsi oui. Une relation de mentor et d'étudiant.. même si parfois il osait le voir comme une sorte d'ami proche, quelqu'un avec qui il pouvait parler de tout et de rien, qui était loin d'être juste un jeune homme qui avait tout à apprendre de la vie. Archibald était tellement plus intéressant aux yeux de Lionel, que les hommes de sa génération à qui il manquait cette jeunesse, cette curiosité, cet enthousiasme de vivre. Il adorait voir le visage du jeune chirurgien s'illuminer devant un livre ou en parlant de ses sujets d'intérêt du moment. Alors forcément, il se devait de voir le jeune homme.. surtout qu'il lui avait ramené un cadeau de son voyage. Impossible de passer à côté de l'objet dans une petite échoppe de Tokyo sans le ramener à Archie.

Ne voulant pas débarquer à l'hôpital et trouver le jeune homme sous l'eau au travail, Lionel avait pris le temps de lui envoyer des messages pour définir un jour de rendez vous. Ce soir là il attend dans l'entrée de l'hôpital, sifflotant un peu, les mains dans les poches alors qu'il observe l'hôpital vivant tout autour de lui. Les infirmières qui passent, les médecins qui discutent, les patients qui entrent et sortent. Il n'aurait jamais pu bosser dans ce genre d'atmosphère mais il apprécie l'ambiance le temps d'attendre Archie qu'il finit par voir apparaître. Lionel lui ouvre les bras avec un sourire « bonjour toi ! » rit-il en serrant le jeune homme dans ses bras. Il caresse son dos d'un geste tendre avant de décaler la tête pour croiser son regard en souriant « ne dis pas de bêtises, je n'aurait jamais pu disparaître sans te dire au revoir.. tu m'aurai manqué. » admet-il avant de défaire leur étreinte, regardant le jeune homme avec une tendresse réelle. Il n'avait jamais vraiment su comment exprimer l'intérêt qu'il avait pour l'esprit et la personnalité de Archie. Là où ses parents lui paraissaient parfois un peu.. trop, il trouvait Archibald sincère et beau. Une beauté rafraichissante. Mais Lionel n'aurait jamais acté sur cette part de son intérêt, il se satisfaisait juste de passer du temps avec lui « je t'emmène au restaurant ! tu te rappelle l'italien qu'on avait vu en passant une fois mais on ne pouvait pas s'arrêter ? j'ai pris une table pour deux ! pour me faire pardonner ! » il lui ébouriffe les cheveux en souriant puis lui fait signe de tête « on y va ? je suis venu en voiture. »

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Lionel sourit avec une grande tendresse au brun à ses côtés, ébouriffant ses cheveux avant de les remettre en place avec application. Il était fasciné par le visage tendre et rayonnant du jeune homme ne comprenant pas comment il pourrait irradiait d'autant d'énergie positive après un shift à l'hôpital. Dans son esprit les médecins étaient toujours épuisés, c'était l'image qu'il s'en faisait. Mais à force de vivre la tête dans les livres, que savait-il de la réalité ? pas grand chose. Il imaginait juste. « j'ai d'autres choses de prévu pour me faire pardonner ne t'inquiète pas. » Lionel sourit en passant un bras sur les épaules du jeune médecin, l'attirant hors du bâtiment pour retrouver sa voiture d'humeur joviale. « oh oui, mais je veux des updates sur ta vie à toi, ça sera bien plus intéressant ! » bien sûr il avait plein de choses à lui raconter s'il voulait mais Lionel avait envie de passer du temps avec Archibald pour l'entendre parler lui, pas s'entendre parler lui même. Il voit sa voiture garée aux abords de l'hôpital et prie pour qu'en montant, le jeune homme ne voit pas le paquet sur la banquette arrière. Il comptait lui offrir plus tard dans la soirée, pas tout de suite. « monsieur.. » dit-il en lui ouvrant la portière passager avec un sourire et un air de gentleman, son accent anglais remontant à la surface sans effort. Ce n'était pas souvent qu'il s'entendait si clairement reprendre ses tonalités british, mais quand cela arrivait, Lionel avait toujours une pointe de nostalgie. Mais il ne remettrait pas les pieds de si tôt en Angleterre, il était bien plus heureux ici. Avec ses proches, sa fille, ses amis et puis Archie. Il sourit au brun, content de l'avoir retrouvé.

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Même s'il était rentré depuis déjà quelques jours, Lionel n'avait pas eu le temps de voir tout le monde et surtout il avait l'impression d'être encore à moitié en voyage. Les semaines passées à Tokyo à soutenir son ex-femme, puis le temps de vadrouille en Asie de l'Est avec sa fille Ella, ne lui avaient pas laissé une seconde pour vraiment réfléchir et c'était seulement maintenant qu'il commençait à réaliser qu'il était rentré. Il avait vu ses colocs, fait un saut chez Hugh pour récupérer ses affaires et mettre un vrai point final à leur histoire puis l'auteur avait passé un oeil à la maison d'édition. Des choses simples mais qu'il avait fait avec beaucoup plus d'intention et de sérieux que d'habitude, réalisant combien sa vie avait du sens contrairement à ce qu'il s'était laissé croire pendant un temps. Et ces retrouvailles avec Archie étaient juste un élément de plus sur sa liste, l'auteur s'attachant à faire passer une bonne soirée à son pupille et ami. Il garde un bras autour des épaules du jeune homme en souriant « en parlant de climax entre les mots, je te dois encore une version signée de mon dernier livre. Comme il est sorti en février et que j'étais parti fin mars j'ai complètement oublié. Je l'ai toujours à la maison sur mon bureau pour toi, il faudra que tu passes » il accompagne Archie à sa voiture en pensant au tome broché dont il avait signé l'intérieur avec un mot dédié. Il n'avait pas spécialement réfléchi au sens de ses mots, tenant juste à s'assurer que le garçon avec qui il aimait passer son temps ai une édition totalement personnelle de ce livre que Lionel avait mis des années à écrire. Il avait sorti plusieurs autres livres en parallèle, mais Untamed restait son ouvrage préféré à sa façon. Il y avait quelque chose de plus intime dans l'histoire qu'il racontait dedans. C'est d'ailleurs pour cela qu'il s'était agacé d'apprendre que Megan ne l'avait pas fini.. il aurait aimé qu'elle y lise l'attachement qu'il avait pour elle dedans. Mais c'était ainsi.. ce sont des choses qui arrivent. « 60-40 c'est ma dernière offre » dit-il rieur avant d'ouvrir la portière de la voiture en faisant une petite courbette, appelant Archie monsieur. Il referme la portière et fait le tour de la voiture, le pas léger. Quand Lionel s'assied au volant du SUV, il jette un oeil à son compagnon d'un soir et sourit doucement « toi aussi Archie ». Son ton est tendre et l'écrivain tend la main pour caresser du pouce la pomette du jeune médecin « mon chic anglais dépend de bonnes nuits de sommeil, tu aurai la même attitude si tu faisais disparaître tes cernes. » Il lui sourit et lui serre l'épaule avant de prendre le volant et démarrer, la radio se lançant sur de la musique classique. « nous n'avons pas beaucoup de route, mais tu peux changer si tu veux. Ou couper et me parler, mais j'ai peur qu'on épuise tout nos sujets de conversation avant d'être à table. » Lionel laisse échapper un rire tendre, à l'aise. Il apprécie la présence timide mais douce d'Archibald, ayant presque oublié ce que cela faisait d'être avec quelqu'un qui ne demande pas d'énergie pour être apprécié. Il y a une simplicité, une candeur chez le jeune homme que Lionel désire avoir plus dans sa vie.

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« Parfait » Lionel sourit fièrement en offrant d'inviter le jeune homme chez lui avant de l'attirer vers la sortie de l'hôpital et sa voiture non loin de là. L'installation dans la voiture se fait sans encombre et Lionel ne met pas longtemps à s'asseoir au volant, offrant un sourire toujours aussi tendre à son compagnon, réalisant avec plaisir qu'il a le coeur rempli de chaleur chaque fois qu'il est en présence du médecin. Bien que Lionel s'entende généralement bien avec les gens, il avait toujours trouvé amusant de préférer la compagnie de Mr Gunn fils que le père. Il n'était pas en mauvais terme avec le couple Gunn, Mei étant celle qui les avaient introduit tous les 3, mais Lionel avait toujours préféré la conversation du jeune homme par rapport à ses parents. Son esprit, sa personnalité.. tout était plus agréable chez lui. Et Lionel ne pouvait refuser de profiter de sa compagnie. « ne te vexe pas, je m'inquiète juste pour toi c'est tout. » il serre l'épaule du brun en laissant échapper un petit rire, pas dupe de son outrage dramatique et bien trop faux pour être inquiétant. « j'aime te voir souriant et le teint reposé c'est tout. » Lionel démarre, se mettant à conduire prudemment dans les rues de Brisbane, la musique remplissant l'habitacle alors qu'il évoque le risque d'être à court de sujets s'ils parlent trop ici avant d'être à table « si tu te vexes pour cela c'est que tu tiens à le faire Archie. Tu devrai savoir que je ne pense qu'il soit possible de n'avoir plus rien à se dire. » Une main sur le volant, Lionel vient poser une seconde sa main sur la cuisse du jeune homme, lui jetant un petit regard avant de reposer les deux mains sur le volant et regarder la route « je compte bien me faire pardonner, et je dis juste que je ne veux pas que tu t'ennuie en ma présence si on ne trouvait plus rien à se dire, ce soir. Le reste de la vie, je sais qu'on saura toujours trouver. Tu as encore tant de choses à vivre.. » il tourne la tête vers lui en s'arrêtant à un feu rouge « et j'ai hâte d'être là pour que tu me partages le moindre détail. j'aime la vie à travers tes yeux. »

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L'attachement de l'auteur pour le jeune médecin était quelque chose qu'il chérissait, avec une vraie tendresse. Une partie de lui admettait qu'il le trouvait aussi doux que séduisant, mais leur différence d'âge comme sa relation -maintenant finie, certes- avec Hugh avaient été deux facteurs qui ont rapidement empêché que Lionel s'attarde sur cette information. Il s'était alors simplement attaché et était heureux de passer du temps avec Archibald. Il trouvait en lui quelque chose qu'il n'avait pas vu depuis longtemps chez un homme, une sincérité poignante. Et être près de lui était toujours agréable, tout simplement. Lionel n'avait pas l'impression d'avoir besoin de jouer la comédie en sa compagnie. Bien qu'il fasse quelques remarques sur leur différence d'âge, notamment le fait qu'il était plus vieux donc plus sage, Lionel ne considérait pas qu'Archibald manque d'intérêt ou de maturité, au contraire. Il était fasciné par ce jeune homme et son esprit. Il le rassure alors, allant jusqu'à toucher sa cuisse avec une tendresse sincère avant de reprendre le volant et faire une petite moue à sa réponse. « La crise du quart de siècle.. hm.. tu sais, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de vivre ta vie. » il lui jette un regard, et réalisant qu'il est concentré sur l'extérieur, Lionel repose sa main sur l'épaule d'Archibald, la caressant du pouce pendant qu'il garde les yeux sur la route. « tu m'as l'air bien critique avec toi même et ta vie aujourd'hui.. je suis certain que tu fais plus que métro, boulot dodo.. parle moi du dernier livre que tu as lu ? ou une chanson qui te tourne dans la tête dernièrement ? » la tentative de Lionel de redonner le jour au jeune homme ne sera sûrement pas la dernière de la soirée, mais il est prêt à recommencer 100 fois s'il le faut pour s'assurer qu'il mette un sourire sur le visage d'Archie. Il garde la main sur l'épaule de son pupille et continue « je suis sincère quand je dis que j'aime t'écouter parler de ta vie.. cela peut même m'être utile pour mes livres sur tu me parles de la réalité de l'hôpital, qui sait. »

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Lionel savait l'importance de se sentir heureux avec ses choix de vie, mais il ne réalisait peut être pas tout à fait l'étendu du brouhaha mental qui semblait déranger Archie. L'Anglais avait pris la vie à deux mains, sans se limiter, sans se stresser dès le début et avait eu la chance de réussir dans un milieu qui lui plaisait. A 25 ans il était marié et heureux, vivant avec une légèreté qui n'était peut être pas si habituelle quand il y pense. Les hommes de son âge ont-ils tous la chance de ne pas se demander de quoi demain sera fait ? Il n'avait jamais vraiment creusé la question. Mais il entend dans la voix de son compagnon de route qu'il n'est pas aussi assuré que lui. Alors Lionel tente d'être supportif, d'aider avec les mots quand ces actions n'étaient peut être pas d'une grande aide. Une main sur l'épaule et quelques encouragements avant de sourire, surveillant la route et le peu qu'ils leur restent à faire avant d'arriver au restaurant. « une muse incroyable. » il le pense, il aurait clairement goût à écrire un personnage avec la délicatesse, mais la force aussi, d'Archibald. Il osait croire qu'il pourrait être capable de donner vie à ce genre d'humain sous son stylo. Il faudrait juste qu'il sache ce qui se cache plus profondément dans le coeur du jeune homme. Une complexité romanesque qu'il tente de ne pas imaginer, mais sait qu'elle est forcément là. Une petite voix en lui a envie de demander parle moi de ton monde secret Archie mais Lionel sait qu'il ne faut pas brusquer ses histories, qu'elles se révèlent dans les gens ont envie. Sont en confiance. Il regarde la main sur l'épaule du jeune homme, caressant sa clavicule du pouce alors qu'il l'écoute en conduisant « je suis désolé de t'entendre dire cela Archie. Ton discours est emprunt d'hésitations que je déteste imaginer gangréner ton esprit.. tu devrais être sûr de ta voie, de tes choix et te sentir en mouvement, vers l'avant. » Lionel remet la main sur le volant temporairement alors qu'il voit le restaurant au coin de la rue et une place se libérant tout près « je suis rentré, c'est bon. Tu auras toutes les occasions du monde pour discuter de ses choses là si tu en ressens le besoin. » affirme-t-il avant de se mettre à se garer « je pense que tu mérites une vie qui te rend heureux, utile et motivé à voir de quoi demain est fait. Sans sensation de surplace, ou en te demandant si tu passes assez de temps avec tes proches. Et... on y est. » il jette un oeil à son rétro en coupant le contact puis se tourne complètement vers Archibald dont il caresse la joue en souriant «
et sache que je suis fier de toi pour la cardio. Tu vas faire énormément de bien dans ce monde Archie. On a besoin de gens comme toi. »

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tw- mention de décès

Lionel n'était pas franchement tactile avec la plupart des gens. Très affectueux avec ses proches, mais autrement il gardait ses mains pour lui. Et pourtant, même si Archibald n'était pas forcément ce qu'il pourrait caractériser comme de la famille, Lionel ne pouvait s'empêcher de s'assurer de garder ce type de contact avec lui. Il lui tenait la main, l'épaule, caressait sa joue, cherchait à faire connaître sa présence, émotionnellement mais aussi physiquement. C'était naturel pour le quarantenaire de ne pas manquer à faire sentir à Archie qu'il était là, pour lui, avec lui. Lire entre les lignes d'un tel comportement n'était pas dans les projets de Lionel. Il savait juste que c'était ainsi que les choses devaient être. Il tente de rassurer le jeune homme, et quand il se gare, il le fait avec toute la tendresse dont il est capable. Un rire sincère lui échappe quand le chirurgien se détourne en souriant, annonçant qu'il le pardonne « Ah je suis ravi alors ! mais j'aimerai bien te voir rougir tiens. » l'auteur sourit en descendant de la voiture, attrapant juste son porte feuille posé près du frein à main. Il retire sa veste et discrètement attrape sur la banquette arrière le paquet emballé pour Archibald avant de faire le tour de la voiture pour l'accompagner vers le restaurant. Le cadeau caché sous sa veste à son bras, Lionel sourit d'oreille à oreille en entrant dans le restaurant avec  Archie.  « une réservation pour deux au nom de Fitzgerald.. merci » dit-il avant qu'ils soient tous les deux menés à leur table. Une fois assit, Lionel, cache le paquet sur ses genoux puis sourit à Archibald « tu commandes ce que tu veux, c'est moi qui t'invite. Et pas de commentaires. » Il prend les menus offerts par un serveur avant d'ajouter « et je n'ai pas besoin de mise à nu honnêtement.. mon absence est vite expliquée. Mei a perdu ses deux parents elle avait besoin de moi, et Ella aussi.. et puis la personne que je fréquentais m'a quitté donc j'ai donné tout ce que j'avais aux filles. Voilà, tu as l'histoire. » Il lève un regard tendre vers Archibald, annonçant tout sans être trop affecté. Ce n'est pas qu'il vive la chose bien, il appréciait ses beaux parents et Ella était triste, mais Lionel savait que la vie avance comme elle le souhaite..il n'a pas la main là dessus. Tout ce qu'il peut faire c'est se réveiller chaque jour en essayant d'être la meilleure personne qu'il peut. Et pour cela il doit avancer. S'excuser auprès des personnes importantes, être présent pour eux, et ne pas laisser le poids du passé l'empêcher d'avancer. « rien de très joyeux mais je t'assure que maintenant je n'oublierai plus d'écrire. et te voir. »