Jacob est en train de préparer le matériel nécessaire pour aller ensuite nettoyer les différents couloirs de l’hôpital quand la porte s’ouvre à la volée. Quelqu’un est là. Personne ne doit être là, bien que tout le monde puisse entrer dans ce cagibi. Ici, il n’y a pas de médicaments, de choses précieuses … quoique. Il se redresse, se fige et il est face à deux possibilités : se faire connaître, faire savoir qu’il est là ou se faire discret, faire comme s’il n’a rien entendu et laisser la personne disparaître car elle va bien finir par disparaître ; il l’espère. Le regard clair de l’Irlandais quitte néanmoins l’armoire pour faire un pas en arrière et se faire voir et voir la personne qui vient de pénétrer dans ce qui est, en réalité, son antre.

Une femme. Un membre du centre hospitalier. Il ne va pas mentir : il est rassuré à l’idée de ne pas se retrouver à un patient en fuite ou quelque chose du genre. Il toussote doucement pour se faire repérer et finit par demander, prudent : « Est-ce que tout va bien ? » La réponse est claire mais il demande tout de même. Un pas dans sa direction, prudemment. Il tente même un sourire rassurant.