@Jacob O'Reilly & @Mairead O'Riordan
Elle sort d’une intervention compliquée, un enfant et une grosse mauvaise chute. Quelque chose de tragique mais qui ne s’est pas mal terminé. dieu merci. Cela a demandé une intervention assez importante, plusieurs médecins mais l’enfant est en vie. Elle se changent, elle enfile des vêtements d’hôpital propre. Un léger mal de tête preuve de la pression de l’instant. Elle est sur la fin de son service et elle peut se permettre une dose de café. Cela devient totalement nécessaire. Elle traine sa carcasse jusqu’à la salle de pause où elle ne tarde pas à découvrir une situation relativement... froide ? Elle traverse les lieux et elle sent parfaitement qu’elle interrompt quelque chose. Sans dire un mot sur le moment, elle se sert un gobelet de café fumant et attrape un sachet de sucre qu’elle verse dans la boisson chaude. Lorsque la docteure se trouve vers l’assemblée, elle fronce les sourcils... « - Quelque chose ne va pas ? » Parce que le silence installé dans la salle de pause n’est pas habituel. « - Mike et moi, on a remarqué qu’il y avait des disparitions de matos... » Un sourcil s’arque, elle tourne la tête vers la personne en face, de mémoire, elle croit qu’il s’appelle Jacob, programme de réinsertion tout ça. Du coup, elle comprend rapidement ce qui se trame par ici. « - Oh et laisse-moi deviner, vous pensez avoir trouvé le coupable, sans preuve ? » Elle n’aime pas tellement ce qui se déroule dans la salle de pause de son service. « - Qu’est-ce qu’il manque dans les stocks ? Pourquoi je ne l’apprends que maintenant ? Cela vous tuerait un peu de communication ? » Même si tout le monde court partout... ce n’est pas bien compliqué de faire de son mieux. Elle n’était même pas au courant de potentiels vols. Alors forcément, elle a envie de prendre la défense de Jacob, c’est même désolant qu’on l’accuse juste parce que l’on sait qu’il sort de prison... les préjugés tueront ce monde.

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L’accusé tente tant bien que mal de se défendre. N’est-ce pas légitime d’ailleurs ? Elle a envie de le croire Mairead, elle a envie de lui offrir sa chance. Cela serait totalement stupide d’arriver et de commettre des vols. Les soupçons iraient forcément sur lui, il ne faudrait sincèrement pas être très malin. Elle a envie de croire, la docteure, que Jacob n’est pas stupide à ce point. Oui, totalement, elle lui laisse le bénéfice du doute. Innocent tant qu’on n’a pas trouvé les preuves du contraire ? N’est-ce pas également la loi ? Elle n’aime pas la tournure que prend cette pseudo réunion en salle de pause, elle n’aime pas ne pas être mise au courant, le comportement des deux médecins n’est pas acceptable. D’ailleurs Jacob confirme qu’il ne jouerait pas au con, aux risques de perdre sa conditionnelle. « - Voilà un pont point pour monsieur » Elle boit en même temps son café, parce qu’elle en a réellement besoin, mine de rien. Elle sort d’une intervention complexe mais à côté de ce genre de choses... ce n’est rien. Elle déteste tellement les injustices, tellement les brouilles qui viennent salir un séjour. Elle reprend immédiatement les paroles d’un des médecins. « - Des médocs ? Comment cela se fait-il qu’ils ne soient pas dans la pharmacie ? Jacob n’a pas les accès... donc vous pouvez l’éliminer. Et ce n’est pas bien compliqué de remonter à la personne qui a ouvert le placard, les badges sont nominatifs, demandez au service de sécurité » Elle n’est pas tendre, c’est certain mais c’est la première chose qui aurait dû être faite. Alors oui, c’est épuisant de devant faire la police. « - On n’a pas douze ans, ce n’est pas une cour de récré les urgences, donc on n’accuse pas dans un coin un collègue sans la moindre preuve et on m’en parle avant de faire de genre de petites réunions impromptues » Elle insiste du regard. « - Maintenant circulez vous deux, faites correctement votre travail, on a assez de problèmes à gérer pour que vous nous foutiez des bâtons dans les roues. Envoyez-moi la liste des choses manquantes et je m’occuperai d’aller la sécurité. Ce n’est clairement pas votre travail, ok ? » Pas tellement le sien mais un peu plus... secret professionnel etc... elle va gérer le problème du mieux qu’elle peut ou déléguer aux services ressources humaines. Un regard plus doux à Jacob, pour lui faire comprendre qu’il ne risque rien. Elle y veillera mais elle attend que les autres sortent... « - Désolée pour cette scène, d’un ridicule affolant ! »

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Elle déteste ça Mairead. Comment peut-on émettre un jugement avant avoir mené l’enquête, sans avoir trouver des indices qui coïncident ? Elle ne comprend pas vraiment, pourtant, elle n’est pas policière, pas du tout. Et là, elle est face à des préjugés, qu’elle aurait préféré ne pas entendre, ne pas voir. C’est ridicule et c’est bien ce qu’elle donne en réponse à Jacob, lui présentant des excuses. Elle n’y est pour rien pourtant mais elle se sent responsable, c’est son service, son équipe. Elle se note de rappeler à tout le monde de ne pas céder aux préjugés.  Elle avance vers la cafetière, parce qu’elle a bien besoin d’un café. Cette salle n’est pas censée être un endroit de prise de tête. Jacob lui répond qu’il n’y a pas de problème, elle arque un sourcil un peu curieuse. Alors qu’elle attrape un sachet de sucre et qu’elle le secoue – pourquoi ? – et qu’elle le verse dans sa tasse, elle se retourne. « - Vraiment ? » Parce que n’importe qui le prendrait mal. Il reprend la parole, elle attrape son gobelet de café. Encore une fois, elle fronce les sourcils. « - Cité dans quoi ? Il me semble que si vous n’avez rien fait, il n’y a pas de raison pour que cela vous pose des soucis » Elle souffle sur la boisson fumante. « - Et bien, je crois qu’il va falloir faire changer les préjugés. Je ne crois pas que vous ayez été condamné pour vol, donc pourquoi aurait-on à vous accuser ? » Elle tente d’être logique. Elle se retourne vers la cafetière, elle entend le merci, c’est plaisant. « - Je vous en prie... un café ? » Parce qu’il est possible qu’il ait envie de souffler un peu après cette prise de bec.